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Cameroun-chasser Biya : Me Timbane à Naseri Paul Bea « au Mali, au Soudan, en Égypte, les autorités ont interdit les manifestations, mais le peuple est sorti »

L’on entend par là le sacro- saint principe de la souveraineté du peuple.

Maurice Kamto compte mettre en exécution son ultimatum. C'est à dire, faire partir Paul Biya par rue. L’opposant avait averti que si jamais, Paul Biya annonce les élections régionales sans la pacification des régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest et en bonus la modification totale du code électoral, il devait appeler le peuple à se soulever pour le chasser d’Etoudi.

Atanga Nji

Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji prenant en compte cette menace, avait immédiatement mis en garde Maurice Kamto « Aucun écart de comportement ne sera toléré de quelque parti politique que ce soit et de qui que ce soit », avait balancé le super chef de terre.

Naseri Paul Bea

Le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, vient de signer par ailleurs une déclaration, portant interdiction des réunions et manifestations publiques non déclarées dans la région du Centre.

Cette mesure de l’autorité administrative intervient à quelques jours seulement après la convocation du corps électoral par le Président Paul Biya en vue des élections régionales du 6 décembre 2020, ceci nonobstant les menaces de Maurice Kamto.

Me Christian Timbane

En réaction, Me Christain Timbane, a publié un texte sur les resaux sociaux, indiquant que révolutions populaires ne sont pas soumises aux volontés, autorisations. « Que ce soit au Mali, au Soudan, en Égypte, les autorités aussi avaient interdit les manifestations publiques. Mais les peuples sont sortis », a rappelé l’avocat inscrit au barreau de Paris.

« La sagesse devrait plutôt pousser les autorités administratives à encadrer ces manifestions pacifiques annoncées qui auront lieu, quelque soient leurs multiples décisions d'interdiction. Début des années 1990, les manifestations pour le multipartisme avaient été interdites. Mais le peuple a manifesté et a obtenu le multipartisme. Les révolutionnaires sont donc bien conscients que la liberté s'arrache et ne se donne pas. Ils marcheront pacifiquement, sans violences, sans casses, à mains nues », a poursuivi Me Timbane

« Quand le peuple est décidé à sortir, il ne demande la permission de personne et ne reçoit des ordres de personne. Car il est souverain. La sagesse devrait plutôt pousser les autorités administratives à encadrer ces manifestions pacifiques annoncées qui auront lieu, quelque soient leurs multiples décisions d'interdiction », a conclu le juriste.