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Cameroun-Issa Tchiroma Babary « J’accompagnerai le président Biya jusqu’à la fin de sa carrière.

Issa Tchiroma Bakary

Quel bilan pouvez-vous tirer de votre séjour dans la région du Nord ?

C’est un euphémisme que de dire que je suis satisfait. En réalité c’est au-delà de nos espérances, au-delà de nos attentes. Le chef de l’Etat a convoqué le corps électoral pour les élections sénatoriales, le parti dont je préside à la marche s’est fait un point d’honneur, celui de prendre part à toutes les compétitions électorales, soit comme acteur majeur parce que nous sommes candidat à ces élections, soit acteur majeur parce que nous accompagnons un partenaire sur qui nous aurons jeté notre dévolu. Pour être plus précis, nous prendrons part à toutes les compétitions électorales à l’exception d’une seule, la présidentielle où nous accompagnerons un partenaire. Pour ce qui est des sénatoriales 2018, nous sommes candidats dans la région du Nord, vous savez, il faut être modeste et surtout pratiquer la politique de ses moyens.

Donc, nous allons avoir une liste dans la région du Nord où nous sommes très bien implantés. On ne nait pas et grandit spontanément. Pour l’instant nous appliquons comme je l’ai dit la politique de nos moyens. On vous a vu sur le terrain au cours de votre visite dans le Nord très préoccupé par l’état de certains investissements que vous avez menés, pour la plupart des œuvres caritatives. Concrètement pouvez-vous nous en dire plus ?

C’est de la responsabilité du politique de protéger, promouvoir, d’être à l’écoute de sa circonscription électorale, autant que faire se peut, pour tout ce qui relève de la compétence du parti et même de l’individu, d’aller vers l’électorat, vers les populations en général, pour satisfaire leur attente. C’est ce que nous avons fait jusqu’à présent. Je ne voudrais pas citer ici ce que nous avons réalisé parce qu’il n’y a pas de limite à notre engament à servir.

Je dois préciser que je fais d’abord ces œuvres caritatives parce que j’ai un patron qui est le président de la République et dont je suis serviteur dans le cadre de son gouvernement. Tous les moyens que cette fonction me procure sont pour une bonne partie, mis à la disposition de ceux dont nous sommes porteurs d’espoirs, les populations. Dans cette région du pays, l’eau est une denrée extrêmement rare, des gens sont parfois obligés de parcourir deux à quatre kilomètres pour aller à la recherche de l’eau.

Ma responsabilité en tant que fils du septentrion privilégié par le choix et le dévolu que le chef de l’Etat a jeté sur moi. Tout ce que Dieu me donne, c’est de partager et c’est ce que je suis en train de faire. Ça peut donner l’impression que je suis en train de faire de la propagande, ce qui est gênant du reste, parce que ce n’est pas aujourd’hui que j’ai commencé à faire des forages par exemple. C’est depuis 2016 que les premiers forages ont été réalisés sur le terrain et je ne le fais pas dans la perspective d’une élection. Les cars destinés aux ambulances, c’est depuis 4 à 5 ans qu’ils sont sur le terrain. Je n’ai pas commencé aujourd’hui et ça ne s’arrêtera pas. Le politique partage, je partage, et je partagerai. Je n’ai pas attendu d’être élu pour le faire.

On vous a vu au cours de votre visite aux côtés du maire de Pitoa et de l’ensemble des conseillers de cette commune, tous ex-militants de l’Undp …

Poser la question au maire, poser la question aux conseillers municipaux. Je ne suis pas en campagne. C’est agréable d’apprendre ça, c’est un hommage que cette classe politique nous rend

On sait également qu’une centaine de militants toujours de l’Undp à Garoua 2e s’apprête à rejoindre vos rangs…

Merci de l’apprendre…

Restons sur le cas de Pitoa où les conseillers veulent vous rejoindre. Vous n’êtes pas parti de l’Undp avec un peu de son Adn ?

L’Adn de l’Undp, … le moi est haïssable, incontestablement. J’ai été l’un des pères fondateurs de l’Undp, j’ai donné le meilleur de moi-même à la naissance, à la croissance jusqu’à un certain niveau de maturation de ce parti, malheureusement j’en suis parti et je suis fier aujourd’hui d’être à la tête du Fsnc. J’ai tourné la page de l’Undp. Mais vous devez vous dire une chose, en politique, la génération spontanée n’existe pas, on part d’un parti vers un autre. Ce que le Fsnc n’est pas caché, je vous dis ça fait des années que nous avons mis à la disposition des populations des ambulances, des forages.

Quand le président m’a élevé à cette dignité, il m’est arrivé d’acheter plus de 2000 sacs de riz pour distribuer aux populations et plusieurs autres choses. Je suis à l’écoute de nos populations, je suis né ici, je voudrais que ma population soit fière. Mais je le fais au nom de celui qui m’a mis là. Si je n’étais pas collaborateur du chef de l’Etat, je n’aurais pas tous ces moyens, je ne suis pas un commerçant, ce sont les pécules que ma fonction de ministre de la Communication me procure qui me permettent de faire tout ce que vous voyez. C’est une dette que je suis en train de payer à l’endroit de ces populations dont je suis porteur d’un espoir

Certains de vos anciens camarades de l’Undp pensent que vous voulez réduire à néant l’Undp par toutes ces démarches à la fois caritatives et politiques ?

Non, non et non. Permettez que je ne parle pas d’un parti politique. Si oui le Fsnc. Le politique est à l’écoute de son électorat et ce que Dieu me donne, je partage. Je fais ce que j’ai à faire et ce que les populations attendent de moi. Je refuse d’accepter que je suis venu tuer l’Undp, que chacun assume ses responsabilités, qu’ils assument leurs responsabilités… Moi je parle de ce qui me concerne. Je parle de mes réalisations. Hier (vendredi 16 février, Ndlr) nous étions à Bibémiré pour visiter des forages. C’est la saison sèche, l’eau est extrêmement rare dans cette région, le politique doit aller vers les populations, ne pas le faire signifierait trahir celui grâce à qui je fais ça. Tout ce que je réalise c’est parce que par la grâce de Dieu, je reçois des pécules, au lieu d’acheter des véhicules et autres, j’ai mis 25 ans pour construire ma maison, entre temps je partage. Je l’ai dit et je ne cesserais de le répéter.

Dieu m’a donné la possibilité de partager, de soulager certaines souffrances de nos populations, vous voulez que je m’en abstienne ? J’aurais failli à mon créateur. J’ai dit aux populations que c’est parce que Paul Biya m’a nommé ministre que j’ai les moyens et ces moyens je les mets à leurs dispositions. Demain, quand je reviendrai battre campagne pour Paul Biya à l’occasion de l’élection présidentielle, j’ai de bonnes raisons de dire voter pour cet homme parce que grâce à lui j’ai mis de l’eau à votre disposition, j’ai mis des ambulances à votre disposition, grâce à lui j’ai réalisé beaucoup de projet pour vous, je ne vous vends pas du frelaté dans un emballage doré, je vous vends du pur, du pur-sang.

Vous n’êtes pas déjà en campagne là…

Pour les sénatoriales mon parti présentera une liste comme je vous l’ai dit, mais pour l’élection la plus importante en octobre je vous donne rendez-vous, c’est de notoriété publique que le Fsnc accompagnera le Président Biya jusqu’à la fin de sa carrière que nous souhaitons extrêmement longue, donc il y a pas de mystère à cela.

 

© Source : L'OEIL DU SAHEL : Entretien Mené Par Innocent-Blaise Youda