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Cameroun-Opinion, Maurice Kamto « Nous n’accepterons jamais la partition de notre pays »

Maurice Kamto

Le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), Maurice Kamto, a indiqué vendredi à Ebolowa (Sud), que son parti n’allait "jamais accepter la partition du pays", lors d’une rencontre.

Le Cameroun en proie à un schisme

"Nous n’accepterons jamais la partition de notre pays", a déclaré M. Kamto estimant, qu’il est du devoir de la classe politique de "régler" la crise, dans le Nord-ouest et le Sud-ouest.

Depuis 2016, le Nord-ouest et Sud-ouest, les deux régions anglophones du Cameroun, traversent une crise sociopolitique.

Un consortium de syndicats anglophones dissout, exigeait l’indépendance de leurs régions et le départ de Paul Biya, au pouvoir depuis 36 ans. Le consortium dénonçait également la marginalisation de la minorité anglophone (environ 20 % des 24 millions d'habitants) par rapport à la majorité francophone.

Axées au départ (octobre 2016), sur des aspects corporatistes, les revendications des avocats et enseignants anglophones se sont par la suite transformées en une crise sociopolitique, en raison des répressions des forces de l’ordre.

La situation s’est dégradée avec l’interpellation au Nigeria en debut d’année de 47 séparatistes, dont Sisiku Ayuk Tabe (leader) et leur extradition au Cameroun. Outre les attaques contre les Forces de défense, des groupes sécessionnistes armés, procèdent à des enlèvements de responsables administratifs.

"Ceux qui ont pris les armes, pour obtenir la partition ont tort", a ajouté le président du MRC, les invitant à les "déposer le plus rapidement, parce que, la solution ne se trouve pas dans cette voie."

Selon Maurice Kamto, "tout ce que ces gens font, c’est d’ajouter aux souffrances de nos populations, car à cause de leurs actes, on brûle des maisons et des villages entiers, et l’on contraint les populations à se réfugier dans les forêts ou dans des camps de réfugiés."

"Il est temps dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, de construire le vivre ensemble pour construire un avenir brillant pour notre jeunesse.", a conclu M. Kamto.