Un train de la compagnie ferroviaire CAMRAIL a été « attaqué » dans la nuit du 24 au 25 janvier, à Goyoum, une localité située dans la région de l’Est.
En effet, le voyage du train 192 a quelque peu été perturbé, peu après avoir quitté la gare de Goyoum, et alors qu’il fonçait à 60 km/h vers Belabo son prochain arrêt. Il était un peu plus d’une heure lorsque les voyageurs du wagon V1 : 0683 sont réveillés par fracas de vitres brisées, rapporte nos confrère de Journal du Cameroun
« On n’a pas compris toute suite, raconte un passager de ce wagon, mais en voyant les deux trous, certains disaient que c’est probablement un caillou ». Un autre explique que c’est le seul bruit identifié. « Il n’y en a pas eu d’autres et on n’a entendu aucune détonation », ajoute-t-il
D’autres témoins confient au journal en ligne que le passager à côté de la vitre, par où est entrée le projectile, n’a eu la vie sauve que parce qu’il dormait, allongé sur son siège. L’incident n’étant connu que de la dizaine de passagers de ce wagon VIP, le train a continué sa course.
Selon les informations recues de sources credibles, le train voyageurs en provenance de NGAOUNDÉRÉ a subi des tirs à l'arme de guerre après son départ de GOYOUM. Aucune perte en vie humaine. Les deux trains ont été immobilisés à BÉLABO, celui ayant subi l'attaque a pu continuer, le trajet jusqu'à YAOUNDÉ étant jugé mieux sécurisé. Ratissage en cours afin de juger de la suite de la marche à la montée.
Journal du Cameroun ajoute que le sous-préfet et les forces de sécurité de Belabo ayant déjà été prévenus de l’incident, ont attendu le train à cette gare. Le passager à côté de la vitre sera entendu. Et après plus de deux heures d’immobilisation, le train 192 va reprendre la route de Yaoundé. Par contre, le train en provenance de la capitale, et qui effectuait le « croissement » pour Ngaoundéré, sera immobilisé plus longtemps, le temps pour les autorités de prendre de mesures de sécurité supplémentaires.
