Les leaders séparatistes arrêtés et extradés du Nigéria il y a plus d'un an devraient comparaître devant le tribunal militaire de Yaoundé, où leur affaire reprend aujourd'hui.
Ils devront montrer la preuve de leur nationalité puisqu’ils ont rejeté la nationalité camerounaise lors des précédentes audiences.
Lors de la dernière audience, les dirigeants séparatistes ont tous insisté sur le fait qu'ils étaient citoyens de l'ancien Cameroun britannique, désormais appelé « Ambazonie », ce qui a déclenché un débat devant les tribunaux sur la nationalité exacte.
Le tribunal incapable de prouver le contraire, le magistrat président, Mem Michel, a ajourné la procédure pour permettre à l'avocat de la défense de prouver leur nationalité.
L’accusation qui affirme que les dirigeants séparatistes sont des Camerounais devrait également fournir tous les documents relatifs à leur nationalité.
Parallèlement, les avocats desdits leaders ont tenu une audience le mois passé, ou ils demandaient le rapatriement de Sisiku Ayuk Tabe et compagnies afin qu’ils soient jugés dans un tribunal civil. Pour eux il n’existe aucun accord d’extradition entre le cameroun et le Nigeria. Par conséquent, les leaders sécessionnistes ont été illégalement enlevés du Nigeria pour le cameroun ; c’était le 5 janvier 2018.
