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Kidnappings en régions anglophones: Révélations bouleversantes du magistrat à la retraite, Paul Ayah Abine

Paul Ayah Abine

Paul Ayah Abine révèle que les plusieurs enlèvements survenus dans les régions anglophones, sont des fabulations, savamment orchestrées par des personnalités bien connues de la république.

Pour l’ancien leader de la formation politique « Popular Action Party », les récents kidnappings, sont fabriqué par des personnalités bien connues : « il y a bel et bien des enlèvements par des forces de défenses; et les victimes n’ont trouvé la liberté qu’en échange de paiements d’argent. Je le dit en toute connaissance de cause, et sans habillage quelconque, parce que deux de mes orphelins ont été des victimes ». Ainsi selon Ayah Paul Abine installé à Buea, promoteur d’une fondation et une ONG, il existe des « faux amba boys ».

D’ailleurs le 2 avril dernier, le site d’information www.cameroonintelligencereport.com a rapporté que « les ambazoniens nient tout rôle » dans la tentative d’enlèvement de l’avocat Akere Muna. Ceci en précisant que « Le Conseil de libération du Cameroun méridional (SCLC), condamne avec la plus grande fermeté, l'enlèvement d'un nombre indéterminé de civils dans la République d'Ambazonia, anciennement appelé régions du Nord-ouest et Sud-ouest du Cameroun ». Comme pour dire en clair, qu’un autre groupe serait en train d’opérer au nom des sécessionnistes.

Ne partageant pas cet avis, le géostratégie Jean Vincent Ntuda Ebode explique le phénomène de libération des otages dans les régions anglophones, par le fait que soit « les sécessionnistes sont asséchés financièrement à cause de la montée en puissance des forces nigérianes et camerounaises dans le contrôle des mouvement des biens et des personnes, le long de la frontière entre les deux pays, ou alors, ils punissent les populations qui soutiennent de moins en moins leur cause ». Pour mettre fin à ce problème, le géostratégie propose le renforcement du renseignement prévisionnel, le retour des chefs dans leur territoire, pour « une collaboration dense des populations avec les autorités traditionnelles, administrative et religieuse ».

 

Agora-Mag/237actu