En tant que pionnier de l'industrie solaire photovoltaïque, le géant chinois du digital, Huawei, veut accompagner le Cameroun dans son émergence en 2035.
Le 8 octobre dernier, s’est tenu à Yaoundé, capitale politique du Cameroun, le forum sur les énergies renouvelables, avec en toile de fond la numérisation de l'énergie dans une société intelligente et zéro-carbone.
«Une numérisation énergétique de pointe pour une société intelligente sans carbone et verte », tel était le sous le thème de ce forum placé sur le parrainage du Ministère camerounais de l’Eau et de l’Energie.
En tant que pionnier de l'industrie solaire photovoltaïque, Huawei s’est montré déterminé de contribuer à faire du photovoltaïque la principale source d'énergie et à créer un monde plus vert.
L’objectif recherché : Accélérer le passage du Cameroun à une production sans carbone, et combler la fracture énergétique.
Tout ceci vise à accompagner le Cameroun dans son émergence en 2035, a déclaré Adolphe Thomas Ndjouke, Secrétaire général du Minee, représentant personnel du Ministre.
« L’accès des populations à l’électricité est l’un des axes majeurs de la politique du chef de l’Etat. Dans le contexte actuel, les pouvoirs publics ont opté pour la production décentralisée de l’électricité à partir des sources d’énergies renouvelables notamment dans les zones rurales éloignées du réseau électrique conventionnel », a-t-il ajouté, rappelant au passage les engagements pris par le Chef de l’Etat camerounais au sommet de la Cop 21 à Paris en 2015, notamment le renforcement des capacités de réduction des émissions de gaz à effet de serre et des transferts de technologie.
Le représentant du Ministère camerounais de l’Eau et de l’Energie, a en outre rappelé l’apport de Huawei dans un projet de construction de 1000 centrales solaires photovoltaïques pour les populations des zones.
« Le secteur de l’énergie au Cameroun est principalement dominé par l’hydroélectricité, le gaz naturel et l’énergie brute. Ces deux dernières sources sont des énergies fossiles. Par conséquent, elles contribuent également à la dégradation du climat et donc à la destruction de l’écosystème », a pour sa part rappelé Gongyuqing, président du Northen african digital power business. Avant de poursuivre :« Il y aurait une restauration du climat, une préservation des ressources naturelles, une baisse des coûts de l’électricité entraînant un développement économique. Il y aurait également réduction des accidents sur les autoroutes, puisqu’il y aurait des capteurs pour détecter le mouvement de chaque voiture sur la route».
Dans la transition énergétique en cours, les énergies renouvelables centrées sur le digitale, et représentées par le photovoltaïque solaire, deviendront inévitablement la principale source d'énergie
« Aujourd’hui, en parlant de digitalisation, il ne s’agit pas seulement des télécommunications. On va désormais parler de la digitalisation de l’énergie avec la production des énergies vertes. Huawei, après beaucoup de travail et de recherche, a pensé à mettre sur pied une solution d’énergie numérique qui est essentiellement axée sur l’utilisation des énergies renouvelables, et qui pourrait considérablement diminuer l’émission de gaz carbonique dans l’air et de ce fait, contribuer à l’assainissement de l’environnement pour un monde plus sain et sans carbone », a soutenu Edmonde Djiokeng TEBOH, directrice des relations publiques Huawei en zone Cemac.
Pour rappel, fondé en 1987, Huawei est le principal fournisseur mondial d'infrastructures de technologies de l'information et des communications (TIC) et d'appareils intelligents. Le géant chinois totalise plus de 197 000 employés, et opère dans plus de 170 pays et régions dans le monde.
