Les docteurs PHD, recalés dans le cadre du recrutement de 2000 enseignants d’universités prescrit par le chef de l’Etat, protestent depuis samedi passé devant les locaux du ministre de l’Enseignement supérieur pour dénoncer ce qu’ils appellent la forfaiture.
Ces docteurs en chômage disent être prêts à aller jusqu’au suicide pour se faire entendre, dénoncer à tous les prix l’injustice dont ils sont victimes.
237actu.com a appris qu’une jeune d’entre eux a menacé ce matin de se suicider. Elle aurait selon les sources, ingurgité une substance nocive, avant d'être interpellée par la police, puis conduite dans une formation hospitalière. D’autres manifestants ont également menacé de se suicider collectivement.
Les protestataires allongés à même le sol exigent que les instructions du président de la république soient respectées. A les en croire, les listes publiées vendredi présentent de nombreuses irrégularités. Car on y trouve des étudiants en master des travailleurs, les fonctionnaires, des étrangers, et des doublons.
Ces jeunes docteurs révèlent que certains dossiers ont été rejetés pour profil non conforme au détriment de ceux là même qui ont passé brillamment leurs auditions. Il y en a qui ont soutenu en mai 2019, alors que ceux là même qui sont sortis depuis plusieurs années se sont vu recaler sans motif précis. Comme cela ne suffisait pas, certains candidats retenus vont au-delà de la limite d’âge qui est de 45 ans.
Jacques Fame NDONGO, ministre de l’Enseignement supérieur, a par ailleurs convié les hommes de médias ce jour pour un point de presse.
Pour rappel, ce recrutement spécial s’étalera sur trois années, et consistera à recruter 1000 enseignants en 2019, 500 en 2020 et 500 en 2021
