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Samuel Eto’o complètement enfoncé : 27 présidents de clubs décrochent le soutien du Premier Ministre

Le monde du football camerounais est secoué par une scission sans précédent, marquée par la création de l'Association des Clubs de Football Professionnels du Cameroun (ACFPC). Alors que le préfet du Wouri avait initialement suspendu cette nouvelle association, un fait nouveau étonnant vient de survenir. Le Premier Ministre a salué la création de ladite association, félicitant chaleureusement le président Kamdem pour son élection et l'encourageant dans l'accomplissement de ses missions.

Cet événement retentissant s'est produit en plein conflit entre la majorité des présidents de clubs d'élite et le président de la Fecafoot, Samuel Eto'o. Vingt-sept des trente-cinq présidents des clubs avaient organisé une assemblée générale extraordinaire pour manifester leur mécontentement face aux défaillances de l'ACPC, conduisant à la révocation du président et d'un de ses vice-présidents. Cette assemblée a également donné lieu à la création de l'ACFPC, une nouvelle association qui s'est vue suspendue peu de temps après sa création par le préfet Mboutou du Wouri.

Cependant, malgré la suspension, le Premier Ministre a tenu à adresser ses félicitations et ses encouragements à l'ACFPC et à son président élu, M. Kamdem Dieudonné. Cette prise de position surprenante soulève des interrogations quant à l'avenir du football camerounais et pourrait accroître les tensions entre les factions.

La majeure partie des présidents de clubs, parmi lesquels on compte des personnalités influentes du milieu footballistique telles que Pierre Semengue, Pierre Kwemo, Feutcheu, Tagouh et plus de vingt autres, sont fortement engagés contre le président de la Fecafoot, Samuel Eto'o. Ils considèrent la suspension de l'ACFPC par le préfet comme illégale, arguant que la constitution garantit à tous la liberté d'association.

Cette crise pourrait bien se prolonger devant les tribunaux, parce que les différents acteurs du football camerounais sont prêts à défendre leurs positions avec ardeur. Les revendications des clubs dissidents portent notamment sur la répartition des subventions perçues par la FECAFOOT mais non versées aux clubs, ainsi que sur la transparence concernant les contrats signés entre la FECAFOOT et les sponsors.

Il est clair que la situation actuelle du football camerounais est des plus préoccupantes, avec des conséquences potentiellement graves pour l'avenir du sport dans le pays. La division entre les présidents de clubs et le président de la Fecafoot créée un climat d'instabilité qui pourrait freiner le développement du football au Cameroun.

Le Premier Ministre et le gouvernement devront sans aucun doute jouer un rôle crucial dans la résolution de cette crise, en cherchant à concilier les différentes parties et en favorisant un dialogue constructif. Seule une approche équilibrée et un engagement sincère pourront permettre de surmonter cette impasse et de restaurer l'unité au sein du football camerounais.

 

Afrik-Inform