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Séverin Ango dénonce la Fecafoot : "Si j'étais à la tête de l'État, la Fecafoot aurait été encerclée et des interpellations faites"

Depuis plusieurs semaines, le football camerounais est en proie à une lutte de pouvoir entre deux factions autour de l'équipe nationale. Face à cette situation tendue, le journaliste et homme politique Sam Séverin Ango a pris position pour dénoncer l’attitude de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) de Samuel Eto'Fils.

Selon Sam Séverin Ango, la Fecafoot ne montre aucune volonté de calmer le jeu et continue à fonctionner de manière autonome, ignorant les prérequis essentiels pour la gouvernance du sport.

Pour lui, il n'y a pas de conflit car il y a un groupe de personnes qui ne comprennent pas grand chose. L'ancien journaliste d'Equinoxe regrette que la Fecafoot ne respecte pas les règles et que tout est décidé selon "la vision d'un homme" qui agit comme un empereur et ne respecte rien.

M Ango pense que l'État doit intervenir pour mettre fin à ce capharnaüm. Si Sam Séverin Ango était aux commandes des affaires de l'État, il aurait procédé à des interpellations de tout ce monde qui bafouent l'autorité de État camerounais. Il considère que avoir deux staffs pour une seule et même nation est inédit et jamais vu au monde. Selon lui, tout cela est guidé par quelqu'un qui n'est même pas au Cameroun, qui agit par personne interposée, avec des gens qui écrivent avec un français alambiqué. 

Extrait des declarations de Sam Severin Ango sur : CAM 10 TV, émission "Grand Débat"

« Il n’y a un conflit parce qu’il y a un groupe de personnes qui ne comprend pas grand-chose . Ils n’ont pas l’assimilation nécessaire au niveau des prérequis en matière de gouvernance du sport, du football. J’étais le premier à le dire avant tout le monde à l’époque. Et nous y sommes »

 

« Il n’y a aucun flou juridique au niveau de la désignation qui a été faite de Marc Brys »

 

« Ce à quoi on assiste depuis vendredi dernier, si moi Ango j’étais aux commandes des affaires de cet État, toute la Fecafoot aurait été encerclée. On aurait procédé à des interpellations de tout ce monde qui bafouent l’État camerounais. Il ne peut y avoir deux entraîneurs pour une seule et même nation »

 

« C’est de l’inédit. C’est du jamais vu au monde. Tout celà téléguidé par quelqu’un qui n’est même pas au Cameroun, qui agit par personne interposée, avec des gens qui vous écrivent avec un français alambiqué. C’est du Cameroun de Calixthe Beyala dont il s’agit quand-même »