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Insécurité : Le Préfet Etapa François déclare la guerre aux policiers véreux à Bamendjo

« Je suis au courant de cette histoire de cargo, d’un véhicule qui est venu opérer ici avec les bandits. Et le véhicule est tombé en panne. Je suis aussi au courant et c’est là où je suis fâché. Que la police qui est restée à Mbougong au lieu d’applaudir les simples citoyens qui ont arrêté le véhicule, on dit qu’après quelques jours on a remis le véhicule entre les mains du propriétaire. Je veux dire aux populations de Bamendjo que je suis derrière vous et je ne peux pas laisser ça. Si la voiture a été remise à quelqu’un et que la personne a vendu, celui qui a remis la voiture va pondre une nouvelle voiture ici on va voir ça. Il y’a pas deux façons de décourager les enfants. Qu’on arrête par exemple un voleur et on le laisse. C’est pour ça que la justice populaire a pignon sur rue... »

Le préfet François Etapa a déclaré la guerre aux policiers qui ont remis illégalement un véhicule impliqué dans un vol dans le groupement de Bamendjo dans le département des Bamboutos. Il y’a de cela quelques jours, les bandits sont venus dévaliser dans ce village avec un cargo. Un véhicule qui est tombé en panne. Et les populations ont amené cette voiture au commissariat de Mbougong. Malheureusement quelques jours après le commissaire qui est indexé a remis le véhicule à son propriétaire. Ce 28 avril 2021 lors de sa tournée de prise de contact dans le groupement Bamendjo, le préfet François Etapa a été clair face à ce problème d’insécurité : «... je suis aussi au courant et c’est là où je suis fâché. Que la police qui est restée à Mbougong, au lieu d’applaudir les simples citoyens qui ont arrêté véhicule.

On dit que après quelques jours, on a remis le véhicule entre les mains du propriétaire... si la voiture est remise à quelqu’un et que la personne a vendu, celui qui a remis la voiture va pondre une nouvelle voiture ici on va voir...». Pour le préfet François Etapa, c’est ce genre de comportement qui encourage la justice populaire. Le fait qu’on amène un bandit à la police après on ne lui fait rien. Pareil au tribunal s’est offusqué le numéro Un des Bamboutos. Malgré que le procureur de Mbouda ait ouvert une enquête, le préfet a décidé de prendre ce problème en main. Rappelons que l’ancien commissaire de Mbougong sur qui tous les doigts sont pointés est actuellement en service au commissariat Central de la ville de Bafoussam. Pour ramener la confiance.

au sein des populations, le préfet a séance tenante tenu une petite réunion avec le comité de vigilance à qui il leur a remis son numéro personnel de téléphone. François Etapa est par ailleurs actuellement le président d’honneur de ce comité de vigilance. Sur un autre plan l’on a salué les réalisations faites par les élites dans ce groupement. Un nom est revenu celui de Tchinda Jean Austin PDG de «TOUT POUR MOTOS «. C’est Me Negoue Michel qui a porté le mot des élites extérieures et intérieures qui comme on pouvait s’attendre revenu sur l’insécurité qui a fait son nid à Bamendjo: « ... vous avez dû noter que les populations étaient un peu exaspérées par le comportement de certains commis d’État et appelés à protéger les populations s’amusent plutôt à les livrer à la vindicte des malfrats. Nous notons avec satisfaction l’engagement que le préfet prend à ce jour à être aux côtés des populations...». SM Tchio Maurice a saisi cette occasion pour apporter des clarifications sur le mémorandum de certains chefs traditionnels de l’ouest adressé au président de la république et qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive. Pour le président du conseil régional de chefs traditionnels de l’ouest, cette confusion a été l’œuvre des interprétations diverses qui n’avaient rien à voir avec leur message. À savoir apporter leur contribution à la résolution des crises que connaît notre pays et non s’opposer aux pouvoirs publics.

Source : La République Presse