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Le Dr Fridolin Nke tacle ses admirateurs « laissez monsieur Aboya en paix. Ce n’est pas vous qu’il a saboté »

Dr Fridolin Nke

L'enseignant de philosophie à l’université de Yaoundé 1 a publié hier vendredi 15 janvier un texte fleuve, dans lequel il donne sa version des faits sur cette prétendue affaire de viol et de harcèlement sexuel dont il est centre. Il accuse notamment « certains activiste du mal » tapis dans les réseaux sociaux, d’avoir été soudoyés par ses bourreaux à l’effet de mener une campagne pour tenir son image tant sur le plan national qu’international.

L’universitaire qui vient de retirer la plainte qu’il avait déposée au Tribunal de première instance de Yaoundé, centre administratif, contre le sieur Aboya Manasse, dit ne pas comprendre comme ses admirateurs s'en  sont accaparés de cette affaire comme si elle était la leur.

237actu.com vous livre en intégralité le texte volumineux du Dr Fridolin Nke


"MA VERSION DES FAIT
À PROPOS DES ACCUSATIO NS DE VIOL ET DE HARCÈLEME NT SEXUEL
Et du rôle joué par Ayissi Lucien, Aurélien Sosso, Fame Ndongo, Abané Engolo Patrick, Émile Kenmogne et Jean Bahebeck
N. B. : Dans la présentation de ma version des faits, je ferai d’abord une mise au point introductive à l’adresse de « faux frères » qui me persécutent en se revendiquant d’Étoudi et de ses démembrements (I). Après cette introduction, le lecteur avisé comprendra mieux la décision des hauts magistrats de la Cour suprême, qui m’ont réhabilité dans cette scabreuse affaire inventée par Ayissi Lucien, en complicité avec Aurélien Sosso, Jacques Fame Ndongo et le petit Abané Engolo Patrick. Dans la seconde partie, j’explique, sommairement, où j’en suis avec les plaintes déposées contre Ngo Hagbe Élise et Massing Élizabeth, NKE TSIMI Donatien (II).
I/ Mise au point introductive à l’endroit de « mes faux frères »
Depuis quelques jours, une cabale est organisée par des individus tapis dans l’ombre, pour ternir mon image auprès de Camerounais et à l’international. Les responsables universitaires et ministérielles non identifiés ont mis dans l’espace public des documents administratifs confidentiels d’un Conseil de discipline du Département de philosophie datant de 2016. La situation s’est aggravée depuis quelques heures. En effet, après que j’ai eu des longs entretiens avec mes aînés, Dieudonné Penda et Mono Ndjana, j’ai renoncé à publier le texte « Les Professeurs excrémentiels », qui était très violent contre Fame Ndongo, Aboya Manassé, Ayissi Lucien et le commandement militaire de l’Université de Yaoundé I.
Lundi, le 11 janvier, à 9 heures, j’ai accordé une interview au journaliste Assako, d’ABK radio, dans laquelle j’ai présenté mes excuses à Aboya Manassé. Mes « admirateurs » en sont fort scandalisés. Et je les comprends. Sauf que, dans ma vie, je m’efforce, autant que possible, d’être intègre. À cette heure, je n’avais pas encore rencontré Monsieur Aboya et ma chronique incendiaire était prête. J’assume ma déclaration et je suis libre de dire, en public, ce qui me semble correct, même envers mes adversaires.

J’ai expliqué au journaliste que je regrette qu’une erreur matérielle de mes conseils ou des huissiers ait provoqué la polémique et un grand tort à mon collègue. Et cela est inadmissible, même si je m’en suis régalé, en silence. C’était cynique de ma part. Et c’est à cause de cela que je lui présentais mes excuses. Je l’ai fait strictement d’un point de vue éthique, dont je suis un spécialiste. Je dois dire, aux internautes, à ce sujet, que je ne cherche pas leur soutien. Je combats un régime illégitime et maléfique ; je prêche les vertus de la bonne gouvernance, comme beaucoup d’autres. S’ils trouvent ces idées utiles pour notre pays, ils y adhèrent. Nous luttons pour défendre des idées, pour incarner des valeurs, et non pour vilipender des personnes ou pour céder à l’intolérance et aux émotions vives des radicaux.

LE NIVEAU DE CRÉDIBILITÉ ET D’AFFECTION QUE J’AI ATTEINT, DANS LE CŒUR DE MES CONCITOYENS ET AU-DELÀ, M’INTERDIT, À JAMAIS, DE ME COMPROMETTRE. JE SUIS L’ENFANT DU PEUPLE CAMEROUNAIS ; JE NE SUIS PAS, NI NE VEUX ÊTRE, LE PRODUIT DU « SYSTEME »…

Je demeure constant. Sortons de la distraction et de la frilosité où le manque d’assurance personnelle, la peur, la misère et la violence d’État veulent nous maintenir.

Cela dit, dans la soirée, au Djeuga Palace, après de longues heures de discussion, sous la médiation de David Atemkeng, je suis parvenu à mettre un terme au différend qui m’opposait à Aboya Manassé. Ce dernier a fait preuve, tout au long de ces échanges, d’une exemplaire sincérité et d’une très remarquable bonne foi. Du moins, je le crois et je l’espère… Ce qui est certain, c’est que Monsieur Aboya m’a dit ce que je voulais entendre et je suis respectueux des aînés, lorsqu’ils sont respectueux de leurs cadets. Je n’attends pas le suffrage de qui que ce soit pour retirer une plainte que j’ai librement déposée. Je n’ai pas à donner d’autres explications à ce sujet. Malgré sa maladresse, très occasionnelle d’ailleurs, j’ai vu en ce monsieur, ce soir, quelqu’un de profondément humain, au-delà des masques médiatiques. Et j’exige que, par rapport à cet incident, qui appartient désormais au passé, mes admirateurs et mes critiques les plus farouches laissent ce monsieur en paix. Ce n’est pas eux qu’il avait saboté : c’est moi. On ne peut pas être plus royaliste que le roi…

Hier matin, l’activiste Boris Bertolt a publié, sur son mur Facebook, un post irresponsable qui relaie les insanités que des originaires des régions du Sud et du Centre, responsables politiques et universitaires, du pouvoir endormi et en décrépitude en place, distillent dans l’opinion public à mon sujet. Monsieur Bertolt se base sur un rapport d’une Commission du Département datant de 2016, document monté, à l’époque, par Ayissi Lucien, qui était alors le Chef du département de philosophie. Or, la veille de cette Commission, j’avais écrit au Doyen de l’époque, Monsieur Onguéné Essono, pour contester le fait qu’Ayissi Lucien s’autosaisissait d’une affaire que lui-même avait créée et se désignait Président de ladite Commission. Le Doyen accéda, en partie, à ma demande. Il le destitua de la Présidence, mais refusa de l’enlever. À sa place, il nomma, comme Président, Émile Kenmogné, que j’avais proposé, avec l’espoir qu’il se souviendrait que, malgré mes différents philosophiques avec son Maître, Ébénézer Njoh-Mouellé, il élèverait un peu le niveau. Je fus déçu sur toute la ligne : dans cette affaire, pas l’once d’un millième de vérité, pas la moindre trace du bon sens de Descartes ! Tous les membres étaient contre moi ; tous transpiraient la haine, non pas à cause de l’exactitude des faits allégués, mais pour des raisons de jalousie et au nom d’un carriérisme villageois.

Ayissi Lucien les avaient moralement corrompus tous : Mazzadou et Nga Ateba, les deux chargés de cours, avaient là l’occasion de ne pas compromettre leur avenir et de négocier calmement leur changement de grades, pour devenir Maîtres de conférences. Ils avaient des chances qu’on ferme les yeux sur eux, s’ils n’énervaient pas Ayissi, l’atrabilaire (un type qu’on ne peut pas « défâcher »). Ce sont autant de choses qui font que je me batte pour faire élire les responsables dans les universités d’État. Car, le fonctionnement actuel de ces institutions est de nature à avilir les enseignants. Cela dit, l’autre membre de la Commission, le patriarche Pierre-Paul Okah, qui était coupé des réalités du campus et ne comprenait rien à l’affaire, fut manipulé. Il prêcha, néanmoins, la sagesse des vieux lors du Conseil de discipline, en vain. J’ai déjà évoqué Émile Kenmogné, l’actuel Chef de département. Le type espérait trouver là l’occasion de se débarrasser d’un sujet trop indépendant d’esprit, à son goût, puisqu’il s’était opposé à mon recrutement, dès le départ.

Je profite donc de la présente occasion, pour rappeler aux activistes recrutés pour l’avilissante et honteuse tâche de sabotage d’un citoyen intègre, qui est transparent, comme une plaie béante, que le fait qu’ils soient en France ou dans d’autres pays, en Occident, ne les rend pas inattaquables et insusceptibles de poursuites judiciaires.

De plus, par leurs attaques contre ma personne, ils compromettent la lutte de libération de notre peuple, tâche que les hommes politiques et de science respectables se sont assignés, tels que Maurice Kamto, Penda Ekoka, Dieudonné Essomba, Alain Fogué, Mamadou Mota ou Jean Bahébeck, mon partenaire de lutte depuis 2016, et bien d’autres encore. Ces intelligences portent en elles cette force morale et politique caractéristique des hommes pleinement conscients des enjeux de leur temps, et dont parlait Joseph Ngoué dans La croix du Sud : « Plus redoutable que la violence, cette force immatérielle traque le criminel et corrige l’insensé. Elle corrode toute institution hostile à la liberté ».
Or, en s’attaquant à un combattant que rien ne peut ébranler, ils versent au sol les efforts de tous ces éminents patriotes, qui, en critiquant les dérives du régime, ici à l’intérieur, font la maintenance du pays. Je veux être, comme ces devanciers, une citadelle locale contre les dérives de la malgouvernance déshumanisante et ses métastases dans notre société, qui, sous le prétexte de maintenir l’ordre public tuent notre pays à petits feu.

Si, donc, vous de la diaspora, vous vous souciez du déchirement et des souffrances des Camerounais, songez que le pouvoir féroce et cynique de Biya ne peut pas disposer d’informations compromettantes, des preuves de viol ou de harcèlement d’un type, comme moi, qui le pourfend durement, au quotidien, sans les mettre sur la place publique. Vous seriez immoraux de soutenir leurs criminelles manigances.

Je sais qu’il y en a, parmi mes admiratrices et admirateurs, qui se sont posé une multitude de questions ou qui ont mal dormi après avoir suivi mon interview de lundi. Je souhaite, que les Camerounais comprennent qu’ils ne doivent pas rester dans le superflu, dans leur goût de sang frais. Moi-même, je veux en découdre, maintenant. Mais la « Bête », que nous devons abattre tous, ce n’est pas les seconds couteaux. Il faut faire tomber le centre de l’imposture, le noyau de la malchance, qui ont empoisonné l’université, la justice, l’économie, bref, tous les secteurs de notre société. Nous devons avoir l’empathie, même avec ceux qui sont compromis dans l’autre camp, travailler à les conscientiser, en permanence, à leur faire voir l’horreur de leur position. La vraie lutte, ce n’est pas Aboya. Notre problème est plus radical. Sortons de la rancœur et de la haine.

Je tiens à dire, surtout, à mes faux frères Ekang, à la minorité de parvenus qui croient que ce règne de la méchanceté est éternel, et qui se permettent de me promettre une mort violente, qu’ils ne connaîtrons que la mort et qu’ils vont finir mal. Nous, en revanche, sommes des êtres de lumière…
Personne ne peut m’acheter !
Personne ne peut me manipuler !
Personne ne peut me menacer !
Car vous, qui vous revendiquez d’Étoudi et de ses démembrements, ne connaissez pas l’humilité, la pitié, l’empathie, le dialogue, le consensus ou la paix. Experts en coups-bas, en chantage, en calomnie, vous vous gavez de malchance et ne savez plus que distiller la peur, l’ignorance, le dégoût de soi, la violence, la mort, le sadisme, l’amplitude du vide qui vous presse de l’intérieur, le larmoiement systématique et le chagrin de la superficialité indécrottable (dont on ne peut pas se débarrasser).

Tout un pays vampirisé pour les plaisirs du tablier de sang et les honneurs du tapis rouge. Si, au moins, cette méprisable étoffe aux pieds de faux puissants était de couleur verte, on eût pensé aux vertus de la chlorophylle et à la régénération de la vie. Non, même la loi naturelle, vous contestez : vous voulez être seuls sur la scène, entourés d’un vide cannibale. Vous, ces tortionnaires sarcastiques, ne parvenez à jouir que si tout le peuple est « ivre de coups, de crachats et d’injures ».

Quelle fulgurante ascension des gueux prétentieux !
Quelle assomption de vanités espiègles !
Quelle combustion des énergies et des intelligences les plus saines et les plus prometteuses de notre peuple !
Quelle consomption de libertés et d’avenirs juvéniles !
Quel ensorcellement d’égoïsme, d’avarice et de toutes les démesures immorales !
Les chenilles, les termites, les asticots vont manger quoi, si vous vous figez ainsi à végéter au-dessus de la condition humaine ? Quand est-ce que votre appétit perdra son élasticité d’ogre ?
Un esprit libre ne s’accommode point de telles souillures.
Je ne soumettrai pas au diktat de minables incompétents et attachés pieds et poings liés à leur précarité ontologique et aux loges sataniques. Je ne pactiserai jamais avec le Diable.

VOUS NE M’AUREZ PAS !
II/ J’en suis où avec les plaintes contre Élise Ngo Hagbe et Massing Élizabeth ?
Lorsque j’avais été suspendu de l’Université de Yaoundé I, aux motifs de viol, harcèlement et manquements aux obligations professionnelles, en juin 2016, le même jour que Jean Bahebeck, j’ai tâché de le rencontrer le lendemain afin qu’on se batte ensemble. Jean Bahebeck m’a conditionné : « Si tu veux qu’on fasse équipe, prouve-moi que tu n’as pas violé Ngo Hagbe, porte plainte aujourd’hui contre cette fille et je mets une avocate à ta disposition ». Ce fut fait suivant sa volonté.

J’ai donc cherché le Commissaire central no 1, feu le Divisionnaire Handy, qui avait mobilisé son équipe pendant des semaines, à la recherche de Ngo Hagbe. Elle était protégée par les responsables actuels de l’Université de Yaoundé I. Des extraits de constats d’huissier, en ma disposition, en font foi…
Si, à ce jour, Élise Ngo Hagbe et Massing Élizabeth ne sont pas condamnées, c’est toujours à cause de (ou grâce à) Jean Bahebeck. Les Camerounais doivent le savoir. En effet, au cours d’une de nos réunions de stratégie, nous nous sommes répartis les ennemis et les responsabilités : j’ai choisi les cibles de mes attaques : Fame Ndongo, Ayissi Lucien et le petit Abané Engolo Patrick. J’ai laissé Aurélien Sosso à Bahebeck.

Sur le front médiatique, j’ai pris les interventions dans la presse écrite et les réseaux sociaux. Bahebeck devait s’occuper de la télévision. Pendant qu’on terminait la réunion, Bahebeck m’a rappelé que c’est lui qui m’avait demandé de porter plainte, au lendemain de notre suspension, et m’a convaincu de suspendre les poursuites contre ces demoiselles et de prétexter, devant le juge pénal, que je souhaitais d’abord vider l’affaire au tribunal administratif. Il m’a expliqué, dans le cas de Ngo Hagbé, qu’il serait immoral de faire condamner une jeune personne, avec qui l’on a partagé l’intimité pendant plus de six mois, à cause de la manipulation d’un collègue. Après ces explications et quelques gorgées d’eau-de-vie, mon jugement concernant cette affaire est en veilleuse. Si les arguments carnassiers de mon épouse avaient prévalu, Ngo Hagbé aurait eu de sérieux problèmes.

Dans le cas de Massing, qui semble ne pas disposer de toutes ses facultés intellectuelles, Jean Bahébeck m’avait convaincu qu’on n’enferme pas ses étudiant(e)s. On poursuit le commanditaire de ses dénonciations calomnieuses. C’est l’enquêteur qui avait dit que Massing n’était pas « normale ». Cette dame, Commissaire 5 ou 6 étoiles, est toujours dans le même bureau, au Commissariat central no 1 de la ville de Yaoundé, première porte, à gauche, au fond de la salle de confection des CNI).
Lorsque j’ai dit cela, j’ajoute que JE NE DIRAI PLUS RIEN À CE SUJET/.
Fridolin NKE
Expert en discernement"