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Lettre à Orchidée, ma jeunesse PLUS HAUT, PLUS LOIN... Par Jean ATANGANA*

Belle marquise, vos beaux yeux font frémir le monde, d’amour ! En ce février 14, la belle occasion d’effusion d’affection favorise l’expression et l’exposition de tes talents et canons de beauté.

A 55 ans, tu portes bien ton nom. Orchidée, tu incarnes la beauté suprême, la splendeur, la sensualité. Amour et passion constituent les deux pétales de ta séduction. Tu viens d’en faire la démonstration sur des stades ultramodernes du Cameroun, le berceau de tes ancêtres, à l’occasion de la sixième édition du Championnat d’Afrique des Nations de Football, en janvier et février 2021. A la satisfaction générale.

Athlète, tu es née sur le Char des dieux. Dans les champs du CHAN, tu es restée une déesse des stades de Limbe, de Japoma et Bépanda à Douala, et de Mfandena à Yaoundé.

Admirable jeunesse de mon pays, le Cameroun ! Passion et patriotisme font le charme de ta combativité sur les fronts de belligérance. A la frontière-ouest de l’ExtrêmeNord, à certains endroits du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, à la frontière-Est du triangle national...

Estafette, tu es aussi notre cheval de Troie, Orchidée de nos champs de bataille. Le feu sacré au service des populations Hors du périmètre national et des concessions territoriales, tu vas à la conquête du feu sacré de l’Olympe. Comme Prométhée, tu as conquis le feu de la physique Galiléenne, Newtonienne et nucléaire. Aujourd’hui, tu mesures sur tes épaules, la pesanteur de tes noms et prénoms, Arsène Stéphane TEMA BIWOLE, à l’unité atomique.

A la moitié de l’âge orchidéenne, tu as rivalisé avec succès, avec des doctorants plus anciens, pour conquérir ton titre universitaire. A 22 ans, tu es le plus jeune des impétrants africains au Graal, au grade de Docteur ! Thystère Djob est le prénom qui couvre le mystère de ton patronyme MVONDO. Tu es MOZART en nos amphithéâtres. Femme, tu n’as pas craint de sertir ta plume de colliers de fer pour en faire le sabre de tes combats d’avant-garde, et libérer la jeune fille, captive des traditions rétrogrades. Impatiente et impertinente, tu es Djaili AMADOU AMAL, tu es le ZOLA des Tropiques, la femmecourage de nos conquêtes littéraires.

Avec le feu de la science, des techniques et technologies, conquis dans le monde, viens donc, Orchidée de mes ambitions, fleur aux mille et une nuances... viens allumer et enflammer les braises de développement en ton pays.

Viens orner la table des agapes où siègent les nouveaux conquérants du monde en constante mutation. 55 ans, c’est le bel âge des orchidées qui représentent la plus grande famille de plantes à fleurs avec plus de 25.000 espèces et plus de 100.000 variétés. Ainsi, est appelée à prospérer la jeunesse camerounaise qui vient de célébrer, dans la réflexion et la méditation, le 55ème anniversaire de la fête qui lui est consacrée à la date du 11 février. Jeunes de plus ou moins de 55 ans, sautez, bondissez sur les opportunités qu’offre la décentralisation à travers la mise en place de la Fonction Publique Locale ; à travers les services de proximité à offrir dans ce nouvel espace d’opportunités d’affaires.

Venez, courez, bondissez sur ces autres opportunités politiques que promet la « transition générationnelle», les plus jeunes et les moins jeunes dans le même wagon, regardant dans la même direction, portés par l’ambition commune d’offrir à la face du monde, un passage de témoin, une passation de pouvoir, exemplaire et conforme aux dispositions pertinentes de la loi : l’implacable loi de la nature humaine et l’irréfragable loi fondamentale. La constitutionnelle ! Orchidée et Cie, je peux compter sur vous. Du haut de mes 88 saisons, je vous salue et vous couvre du baiser de grâces et bénédictions patriarcales. Un seul mot : continuez ! PS : Lettre (presque imaginaire) à la Jeunesse camerounaise, mais avec les termes authentiques du Président de la République, Paul BIYA. Yaoundé, mémoire de Saint-Valentin, 14 février 2021.

* Jean ATANGANA, Editorialiste, Directeur des Rédactions Radio/CRTV