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Lettre à Samuel Eto’o : «Ta résistance risque de te placer dans une situation périlleuse où la force brutale de l'État pourrait se retourner contre toi»

Steve Gah écrit à Samuel Eto'o pour l'avertir de la situation périlleuse dans laquelle il se trouve. Il lui conseille de se ressaisir et de ne pas poursuivre sa résistance contre l'État. Steve Fah rappelle au passage que l'État est un monstre froid et insensible qui broie ceux qui osent défier son autorité. Il exhorte Eto'o à dialoguer et à négocier pour éviter une situation catastrophique. Il ajoute que c'est encore temps d'arrêter le rouleau compresseur de l'État et que le mieux est de s'arrêter avant qu'il ne soit trop tard.

Cher Samuel Eto'o, mon grand frère,

Malgré les blessures que j’ai dans le coeur par ta faute, c’est avec beaucoup d’amour que je t’écris ces quelques lignes.

L’État est un monstre froid ! Samuel, mon grand frère, arrête ta course folle. Tu peux encore sortir de là comme un grand. Que les commentaires sur Facebook ne te trompent pas ; ces gens ne t’aiment pas et ils ne feront rien si quelque chose t’arrive.

Je t'écris aujourd'hui non pas en tant qu'admirateur de tes exploits sur le terrain ni en tant que partisan de ta candidature à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football, mais en tant que frère et citoyen préoccupé par la tournure des événements. Ta passion pour notre football national est indéniable, et ton engagement a suscité l'espoir de nombreux Camerounais. Cependant, il est crucial de se rappeler que l'engagement pour une cause noble doit toujours être guidé par la sagesse et le discernement.

L'État, par sa nature, est un monstre froid. Une entité impersonnelle, régie par des lois et des structures, souvent insensible aux individualités. Il broie ceux qui osent défier son autorité, parfois avec une froideur déconcertante. Aujourd'hui, je vois avec inquiétude cette mécanique implacable se mettre en mouvement. Ta résistance, bien que motivée par un désir de bien faire, risque de te placer dans une situation périlleuse où la force brutale de l'État pourrait se retourner contre toi.

Les récents événements, notamment le choix des entraîneurs et les conflits ouverts avec les représentants du gouvernement, témoignent d'un bras de fer qui pourrait laisser des traces indélébiles non seulement sur ta carrière, mais aussi sur le football camerounais. Le mépris affiché envers les décisions présidentielles et les nominations d'État risque de créer une fracture irréparable.

Je t'en conjure, Samuel, en cet instant crucial, de te ressaisir. Tu as la journée d'aujourd'hui pour repenser ta stratégie, pour tendre la main plutôt que de brandir le poing. La grandeur ne réside pas seulement dans la victoire, mais aussi dans la capacité à reconnaître le moment où il faut faire un pas en arrière pour le bien commun. L'État, dans toute sa froideur, n'hésitera pas à écraser ce qu'il perçoit comme une menace. Ne te laisse pas emporter par une course folle qui pourrait te conduire à la ruine.

Réfléchis bien, pèse tes actions avec la sagesse qui t'a toujours caractérisé sur les terrains. Dialogue, négocie, montre que ton amour pour le football camerounais dépasse les querelles personnelles et les affrontements stériles. Le rouleau compresseur de l'État est déjà en marche, et il est encore temps de l'arrêter.

Appelle tes grands frères (Minsep, Sgpr, DCC, Minsup, etc.) et arrange cela.

C’est mon message de fin, désormais je ne parle plus de tes choses, j’observe… en espérant que tu ne tombe pas !

Affectueusement !

Steve Fah