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Michelle Ndoki accuse (subtilement) Maurice Kamto d’être derrière le mouvement de boycott des artistes dans la diaspora

L’exclusion de Maître Tamfu Richard du directoire du MRC a obligé Maitre Michelle Ndiki a poussé le bouchon très loin.

L’actualité au sein du MRC continue de défrayer la chronique. Me Tamfu Richard, Secrétaire National chargé de la Réforme et de la Modernisation de l’Etat et Communicant, a été exclu du directoire du MRC.

Cette résolution a été prise au cours d’une réunion présidée ce 07 juin par  le Président du parti, Maurice Kamto.

Selon les sources, il est reproché à l’avocat-politicien de s’être attaqué à âge de Maurice Kamto et d’avoir soutenu ouvertement la candidature de Maitre Michelle Ndoki pour prendre la tête du parti.

Cette actualité politique a fait réagir Me Ndoki. Sur les réseaux sociaux, la militante politique a écrit : « Aucune exclusion, aucune manœuvre d'intimidation, aucune opération de boycott de concert, aucun saccage de boutique pendant la nuit, aucune agression d'artiste, aucune campagne de dénigrement dans les réseaux sociaux n'empêchera ça. Ce parti n'appartient pas à Maurice Kamto».

Sauf que cette réaction de Maitre Michelle Ndoki est disproportionnée. Elle accuse subtilement le MRC de Maurice Kamto, d’être responsable des casses des ambassades camerounaises en Europe, du boycott des artistes par les éléments de la BAS, et au pillage des commerces.

Le MRC est pourtant claire. Dans une sortie ce matin, Roger Justin Noah, le secrétaire général adjoint du parti, a rassuré que «Me Tamfu n’a pas été exclu, encore moins pour son soutien à un éventuel candidat à la présidence du parti ».

Ce dernier « s’illustre depuis un certain temps par des déclarations inappropriées, diffamatoires et insultantes», écrit Roger Justin Noah , indiquant que «les membres du Directoire ont décidé par mesure conservatoire de l’exclure des groupes WhatsApp du Directoire et de la communication jusqu’à ce que le comité national de médiation et d’arbitrage se prononce sur la procédure disciplinaire ».