«Mes chers frères, mes chers compatriotes, je me battrai toujours pour mes couleurs. Ça veut dire, ce que j’incarne depuis 40 ans et que j’interprète dans ma chanson ‘Cameroun’. Pardonnez-moi si j’ai pêché », c’est par cette déclaration qu’Elvis Kemayo a fait amende honorable, car menacé d’être boycotté dans les diasporas camerounaises par les activistes de la Brigade Anti-Sardinards (BAS).
Cette organisation logée au sein des diasporas camerounaises, très hostile au régime de Paul Biya, avait déjà prévenu qu’elle boycottera les prochains spectacles d’Elvis Kemayo en occident. Et pour cause, le chanteur camerounais est accusé de soutenir de régime en place. L’artiste de 75 ans, ex présentateur des émissions "Télé Podium" et "Jeunes Talents", a chanté au milieu des militant du RDPC le 6 novembre 2023 dernier, à l’occasion de la célébration du 41e anniversaire de l’accession au pouvoir de Paul Biya.
Pris sur le collimateur de la BAS, l’auteur du titre à sucès « Mon associé » a effectué son mea culpa sur les réseaux sociaux.
«Mes chers frères, mes chers compatriotes, je me battrai toujours pour mes couleurs. Ça veut dire, ce que j’incarne depuis 40 ans et que j’interprète dans ma chanson ‘Cameroun’. Pardonnez-moi si j’ai pêché », a declaré Elvis Kemayo dans une courte vidéo postée sur Twitter.
Entre temps , le grand Elvis Kemayo a été obligé de présenter des excuses(pour avoir chanté au le R le 6 novembre) à la BAS(les gens de Kamto )afin de pouvoir prester en Europe.
— Ousirmaâtrê Setepenrê (@Atejo5) November 13, 2023
Bravo 👏🏿 pic.twitter.com/tmUGjkDdFE