×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Cameroun : le secteur tertiaire, pilier de l’économie camerounaise

CROISANCE

Avec ses 2278,8 milliards de FCFA, elle continue de porter la croissance du Cameroun au 4e trimestre 2018, d’après les données publiées par l’Institut national de la statistique (INS).

En effet, selon l’INS, le Cameroun a connu une croissance du PIB de 4,5 % au quatrième trimestre de 2018. Ceci grâce principalement au secteur tertiaire qui a continué de porter la croissance (2,0 points), malgré le ralentissement observé, avec un taux de 3,6 % en glissement annuel après les 5,1 % enregistrés à la même période en 2017.

Le tertiaire a ainsi généré 2 278,8 milliards de FCFA contre 1 030,2 milliards pour le secondaire et 577,7 milliards pour le primaire. Selon l’INS, la bonne tenue du secteur tertiaire au 4e trimestre de 2018 est principalement imputable aux activités de commerce, des services financiers et des transports. Les activités de commerce et réparation affichent une contribution de 0,9 point à la croissance, impulsées par la forte demande pour les fêtes de fin d’année.

Les activités financières enregistrent une contribution de 0,3 point, en liaison avec l’accroissement des crédits à l’économie, en particulier au secteur privé. Les activités de transport, entreposage et communication se sont également bien comportées avec une contribution de 0,2 point à la croissance.

Cependant, indique l’INS, les autres activités du secteur tertiaire, en particulier les activités de l’information et télécommunication (2,7 % au 4e trimestre 2018 contre 4,2 % au 3e trimestre 2018), d’hébergement et restauration (presque statique à 3,7 % au 4e trimestre 2018), les services non marchands des administrations publiques (3,4 % au 4e trimestre 2018 contre 5,1 % au 3e trimestre 2018) ont tout de même enregistré des ralentissements dans leur rythme de croissance.