Human Rights Watch a exhorté le gouvernement camerounais à mener des enquêtes indépendantes et impartiales après l’incendie d’au moins soixante-dix maisons la semaine dernière à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest du Cameroun.
La mort de deux soldats la semaine dernière à Mankon a forcé des hommes en uniforme à des actes de répression dans les quartiers d'Alachu, Matsam et Muwatsu, incendiant au moins 70 maisons, détruisant des biens et du bétail, a déclaré Human Rights Watch. .
L’incident a contraint le ministre de la Défense à faire une déclaration et à demander une enquête sur les actes qui promettent des sanctions pour les coupables.
Amnesty International a salué cette décision mais a appelé le gouvernement à aller plus loin en enquêtant sur des cas précédents.
«La décision du gouvernement d’enquêter sur ces attaques contre des civils et leurs biens est une étape importante pour assurer la responsabilité», a déclaré Lewis Mudge, directeur de l’Afrique centrale pour Human Rights Watch.
Le gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele LAfrique, a mis en place la semaine dernière une commission chargée d’évaluer les dommages matériels en vue d’indemniser les résidents qui ont perdu leurs biens.
