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Pour Owona Nguini, Nganang veut créer la guerre de la fin des temps au Cameroun

L’américano-camerounais appelle clairement au génocide de la communauté Beti-Bulu.

C’est une véritable résurgence du discours ethnique et un regain du tribalisme que Patrice Nganag prône dans une vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux.

La haine de cet enseignant d’université aux Etats Unis envers la communauté Beti-Bulu a vraisemblablement atteint son paroxysme, ses dérives langagières se multiplient. Patrice Nganang invite le peuple Bamileké à se soulever contre la communauté Beti-Bulu.

Des propos dangereux qui ont rapidement provoqué des réactions au sein de l’opinion. Mathias Éric Owona Nguini, le politologue, enseignant à l’Université de Yaoundé II, dans un message publié sur sa page Facebook, s’interroge sur le silence de Washington sur cette affaire. «Que disent les Etats-Unis de leur citoyen ex-camerounais qui fait impunément des appels au génocide contre une certaine communauté du Cameroun sur les réseaux sociaux?», s’interroge l’universitaire.

Bien plus, le chercheur à la Fondation Paul Ango Ela, présente Nganang comme est «un agent destiné à créer un Armageddon inter-communautaire au Cameroun».

L’indignation de cet universitaire rejoint celle de nombreux autres Camerounais, anonymes et personnalités, qui ont vivement condamné les déclarations de Nganang.

Me Emmanuel Mbiam, dans une interview parue dans le quotidien Cameroon Tribune en kiosque le 8 juillet 2019, condamne l’appel au génocide de la communauté Beti-Bulu, récemment lancé par l’universitaire américain d’origine camerounaise .

Il s’agit, selon lui, d’un crime contre l’humanité que les autorités camerounaises doivent réprimer. «Nous avons deux niveaux dans lequel nous pouvons agir. Le premier, c’est la justice camerounaise. Il faut que le ministère public porte plainte contre cet individu. Où qu’il se trouve, il sera jugé par la justice camerounaise», affirme l’avocat au Barreau du Cameroun, et deputé RDPC à l’Assemblée Nationale