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Cameroun : L’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique tente d’expliquer pourquoi Paul Biya se méfie de Christian Tumi

L’homme de Dieu n’a jusqu’ici pas reçu une autorisation formelle pour organiser la « All Anglophones conférence », Ces assises qui devaient rassembler les anglophones des tendances unionistes, fédéralistes et séparatistes, qui s’opposent notamment sur la forme de l’État.

En août 2018, Paul Biya promettait à Gilles Thibault, (l’ambassadeur de France au Cameroun, arrivé en fin de sejour), qu’il proposerait un rendez-vous au cardinal Christian Tumi, l’archevêque émérite de Douala.

Cet ecclésiastique critique envers le pouvoir projetait d’organiser la All Anglophone Conference (AAC), censée constituer la première étape d’un dialogue national de sortie de crise.

Plus de dix mois plus tard, aucun contact n’a été établi entre le président et le cardinal. Un flou total règne sur la tenue ou non de cette conférence.

Pour le journal panafricain Jeune Afrique, « le président Paul Biya se méfie de ce prélat dont les opinions tranchées ont souvent critiqué la gouvernance et tancé la longévité du chef de l’État au pouvoir ».

Aussi , le journal du franco-tunisien Bechir Ben Yamed, révèle que «les séparatistes ne veulent pas non plus en entendre parler. À leurs yeux, le fédéralisme dont Tumi est un adepte est une fausse bonne idée ».

L’homme de foi, écrit Jeune Afrique, se retrouve ainsi pris entre deux camps antagonistes qui ont choisi l’escalade. Malgré tout, il certifie à Jeune Afrique que :« Nous n’avons pas renoncé ».