Il apparait désormais clairement qu’avec les incidents survenus le 23 et 24 juillet dernier dans les prisons centrales de Buéa et kondengui qu’elles ont besoin d’être mieux lotis puisqu’apparemment des prisonniers sont souvent détenteurs d’équipements jugés dangereux dans l’univers carcéral.
Lors de sa communication gouvernementale, René Emmanuel Sadi, le ministre de la Communication (Mincom), l’a confirmé à Yaoundé, le 2 août dernier. Selon le membre du gouvernement, suite à une mutinerie survenue le 23 juillet à la prison centrale de Kondengui, à Yaoundé, diverses opérations de fouille systématique ont été conduites par les administrations compétentes au sein de la prison.
Le Mincom a alors confirmé que plusieurs détenus ont été trouvés en possession, entre autres : d’importantes sommes d’argent ; de nombreux appareils de communication, dont des téléphones portables, des puces téléphoniques, des chargeurs et des batteries de téléphones, des clés USB, des clés internet, des cartes mémoires ; des appareils électroniques, dont des ordinateurs - portables, des tablettes. Par ailleurs, a indiqué M. Sadi, la fouille a également permis de saisir « des armes blanches, dont, des poignards, des couteaux, des scies à métaux, des tournevis, des poinçons, des lames de rasoir, des pointes ; une importante quantité de chanvre indien et de cigarettes ; et des grenades lacrymogènes».