Le fils du milliardaire de Bandjoun a finalement eu l’autorisation pour aller se faire soigner hors du pays.
En effet, Yves Michel Fotso a quitté le Cameroun dans la nuit du dimanche 18 au lundi 19 août pour des rasions de santé, destination Maroc.
Ce qui aurait rendu possible cette autorisation d’évacuation sanitaire
Selon une source généralement bien renseignée, cette autorisation à Yves Michel Fotso d’aller se faire soigner hors du Cameroun aurait été accordée par Paul Biya, le chef de l’Etat.
Cette source croit savoir que la « faveur » du président Biya fait suite au versement par le père de ce dernier, Victor Fotso, d’un milliard CFA, un don destiné à la construction de la Cathédrale de Bafoussam.
A en coire le site koaci qui cite une source sous couvert de l’anonymat, Yves Michel Fotso est arrivé le dimanche à l’aéroport après 23 heures. Il marchait et n’était pas soutenu. Il était accompagné par trois officiers de forces de sécurité. Son avion a décollé peu après 1 heure locale.
L’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique dans un article publié sur son site le 30 juillet, informait déjà sans plus de précisions que le président Paul Biya, aurait donné son accord pour l’évacuation sanitaire d’Yves Michel Fotso, incarcéré à Yaoundé et gravement malade.
«Mon état de santé selon les médecins est très inquiétant », cette déclaration avait été faite par Yves Michel Fotso lui même, lors de sa derrière apparition au tribunal le 25 juin 2019.
Comme rapporté par 237actu.com, le fils de l’homme d’affaires de Bandjoun, à l’Ouest du Cameroun, était arrivé ce jour à la Cour Suprême de Yaoundé à bord d’une ambulance, épinglé par trois perfusions, et en compagnie d’un médecin urgentiste.
Rappelons que depuis neuf ans, Yves Michel Fotso, âgé aujourd’hui de 59 ans, est emprisonné à Yaoundé pour détournement de deniers publics.
En 2012, il est condamné à 25 ans de prison dans l’affaire de l’achat manqué d’un avion pour les voyages du Chef de l’Etat Paul Biya.
Et puis, en 2016, Yves Michel Fotso est condamné pour la seconde fois à la prison à perpétuité pour une affaire de corruption pendant qu’il gérait la CAMAIR, ex compagnie aérienne publique entre 2000 et 2003. Mais, à chaque fois Yves, a clamé son annonce.
