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Cameroun : Kah Walla refuse de se rendre au Palais des Congrès et qualifie le grand dialogue national de « Mascarade »

Edith Kah Walla

La femme politique voit mal cette grande consultation portée de bons fruits, elle soutient que toutes les conditions ne sont pas réunies.

Sans surprise, la présidente du Cameroon People’s Party (CPP), Edith Kah Walla, ne s’est pas rendue à Yaoundé pour les assisses du grand dialogue national convoqué par le chef de l’Etat, à l’effet de trouver des solutions à la grave crise sécuritaire que traverse le Cameroun.

Déjà attendue la semaine passée à la primature pour soumettre ses propositions de sortie de crise, Kah Wall avait brillé par son absence, justifiant son acte par le fait qu’elle ait pris connaissance de son invitation à travers les réseaux sociaux.

Ce pendant, l’initiatrice de mouvement « Stand up For Cameroon », et du « vendredi en noir » avait transmis les propositions de son parti à travers la plateforme www.nationaldialogue.cm, mis sur pied par les services du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, à l’effet de recueillir les contributions de toutes les personnes désireuses de participer à cette importante consultation.

Concernant ce grand dialogue national, cette virulente opposante de Paul Biya ne doute pas. C’est une montagne qui va accoucher d’une souris. Intervenant sur la radio internationale française RFI, Kah Walla a laissé entendre de ce grand dialogue n’est qu’une « mascarade ».

Selon elle, toutes les conditions ne sont pas réunies « C’est inconcevable qu’on puisse dire qu’on va dialoguer sur une crise dont les principaux leaders sont encore en prison », a-t-elle soutenu, allusion faite à Sissiku Ayuk Tabe et ses compagnons.

L’ancienne cadre du SDF pense aussi que l’arrêt des poursuites contre Maurice Kamto, candidat classé deuxième au dernier scrutin présidentiel, pouvait être bien pour décrisper l’atmosphère.

Pour rappel, la cérémonie solennelle d’ouverture a lieu ce jour, l’essentiel des débats se fera au sein des huit commissions dont les membres seront désignés par les délégués aux travaux. Des commissions au sein desquelles l’on débattra de sujets aussi variés que le bilinguisme et la diversité culturelle, l’éducation, la justice, la reconstruction et le développement, la décentralisation et le développement local, la démobilisation, le désarmement et la réinsertion ainsi que la diaspora