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Cameroun : Maurice Kamto répond à ceux qui l’accusent d’avoir qualifié les nordistes de « Moutons »

Maurice Kamto

Maurice Kamto est l’un des candidats ayant reçu le plus de coups lors de la campagne  présidentielle d'octobre 2018.

Entre les troublantes accusations d’homosexualité portées contre lui, certains lui ont même attribué des propos complètement farfelus, comme quoi il aurait refusé d’aller enseigner les « moutons » dans le grand Nord du Cameroun. Et pourtant, il s’est empressé d’aller solliciter les suffrages  des mêmes population pour la bataille de la conquête du fauteuil présidentiel. Sauf que Maurice Kamto ne se reconnait pas dans toutes ces accusations.

Dans une interview accordée au quotidien Le Jour dans sa livraison du 16 octobre 2019, l’homme politique s’explique sur ce sujet « Il s’est dit des choses terribles durant la campagne électorale, donc l’une m’a complètement sidéré. On a répandu que, comment pouvais-je aller chercher les voix de mes compatriotes du nord. Alors que je les ai traité de moutons, et refuser d’aller enseigner à l’Université de’ Ngaoundéré ».

S’exprimant en faux contre ses détracteurs, l’universitaire rappelle premièrement que c’est lui qui avait ouvert la faculté de droit de l’université de Ngaoundéré, où il venait d'être affecté, laissant même derrière lui toute sa famille, et son premier enfant qui était malade.

« Je suis obligé de parler des choses personnelles pour qu’on comprenne et qui devait avoir un suivi médical particulier. Je l’ai abandonné à mon épouse pour aller ouvrir et enseigner à la faculté de droit de Ngaoundéré », raconte l’avocat-politicien.

Il en est d’ailleurs fier pour cette mission qui lui avait été assignée. « Nombreux sont mes étudiants de l’époque, qui sont des hauts fonctionnaires… Ils sont passés ensuite par l’Enam, C’est eux qui m’interpellent dans la rue, ils me rappellent qu’ils ont été mes étudiants à Ngaoundéré», exulte-il.

Maurice Kamto s’étonne et se demande comment les choses d’une telle gravité peuvent être dites juste dans le but de salir sa carrière politique. « De temps en temps, il faut savoir raison gardée. Je n’ai jamais tenu ce genre de propos sur aucun de mes adversaires. Je ne manque pas des informations sur les personnels politique au Cameroun, mais je ne les ai jamais sortis. Il faut qu’on arrête, parce qu’en plus, ce n’est pas des informations, mais des mensonges », poursuit-il.

« J’ai toujours assumé mes enseignements, corrigé et donné les résultats. Donc Mota pour moi, est justement l’occasion de dire à cette partie de mes compatriotes, que quand je dis que j’aime les camerounais, je n’aime pas seulement les Camerounais d’une partie du Cameroun. J’aime tous les camerounais, croyez-moi, j’ai une affection particulière pour eux », conclut-il.