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Les Bamilékés et la colonisation des zones à risque au Cameroun

Hier sur le plateau de Canal presse Le professeur Claude Abé par ailleurs sociologue reconnu par son franc parler, a pris son courage à deux mains pour pointer du doigt une communauté camerounaise qui s’illustre par l’occupation des vallées.

C’est une déclaration qui peut fâcher mais ayons l’honnêteté intellectuelle de reconnaitre que les bamilékés sont passés maitre dans l’art d’occuper des zones à risque notamment les vallées, les flancs de montagne, les bas-fonds sans oublier les marécages. Au moment où tout le monde pleure les morts de Gouache, nous devons saisir l’occasion pour exorciser nos démons afin d’éviter d’autres catastrophes de ce genre surtout que nous sommes en plein dans le réchauffement climatique.

La nature peut donner l’impression d’être domptée mais c’est un monstre qui somnole. Notons que dans la cité économique pour ne citer que cette ville. Il y’a des quartiers où en cas de forte pluie, les habitants hors de leur domicile ne peuvent plus y retourner si oui à la nage parce que les eaux ont regagné leur lit. Pourquoi ne pas déclarer officiellement ces espaces zones à risque et empêcher l’occupation!!

En survolant la ville de Douala par avion nous nous rendons compte du triste décor. Même si l’Etat a démissionné de sa mission sur le plan de l’habitat est ce pour autant pour autant que les populations doivent occuper anarchiquement les terrains? Assurer la sécurité de ses citoyens ne se résume pas seulement par le déploiement des forces de l’ordre mais aussi à assurer leur bien-être.

À ce titre,le plan cadastrale et la protection civile ont un grand rôle à jouer.  Ayons le mérite d’anticiper pour éviter un Gouache de demain.

Le fils du paysan.