M. Jean Michel Nintcheu, membre du Parlement du SDF, a critiqué la décision du président Biya de convoquer des élections législatives et municipales, ce qu’il qualifie de suicidaire.
Répondant à la décision du chef de l’État de convoquer l’électorat le 9 février 2020, M. Jean Michel Nintcheu a révélé qu’elle aggraverait la crise qui secoue les deux régions anglophones du pays.
Biya vient de verser de l’huile sur le feu de la tentative sécessionniste du pays. En cela, il n'y a plus de doute…, a déclaré l'honorable Jean Michel Nintcheu.
Il a ajouté que le président Paul Biya sera tenu pour responsable de la "détérioration éventuelle" de la situation.
Le dimanche 10 novembre 2019, le chef de l'Etat, Paul Biya, a signé un décret convoquant l'électorat aux urnes le 9 février 2020 pour les élections législatives et municipales.
Cette décision a été saluée par certains et critiquée par d’autres, dont la plupart ont mis en avant l’insécurité qui sévit dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun comme une raison suffisante pour ne pas avoir convoqué les élections.
