×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Municipales et législatives 2020 : « La vraie fraude a commencé. Je vous le dis, j’en suis profondément écœuré », Cabral Libii

Cabral Libii

Le chef de l’État, Paul Biya, a convoqué le corps électoral le 9 février 2019, en vue du double scrutin visant à élire  les maires dans les 360 communes du pays, et les 180 députés de l’Assemblée nationale.

Ces élections, qui interviennent un an après la présidentielle d’octobre 2018, ont été renvoyées par  deux fois. Certaines formations politiques ont déjà engagé une campagne de mobilisation de leurs troupes.

Cabral Libii Li Ngué Ngué, est candidat à la députation dans le département Nyong-et-Kelle. Après une prestation honorable à la présidentielle 2018, le jeune juriste de 39 ans veut aller légiférer au palais des verres de Ngoa-Ekélé et contrôler l’action du gouvernement.

Au cours d’une émission politique diffusée le lundi 11 novembre 2019 au poste national de la Crtv-Radio, le président du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), a dénoncé certaines pratiques illégales qui pourraient barrer la voie des élections à certains candidats.

«Je crains que beaucoup de jeunes ne puissent même pas déjà être candidat. J’ai deux jeunes qui appartiennent à ma formation politique. Ils n’ont pas pu obtenir gratuitement au secrétariat du président du tribunal centre administratif à Yaoundé les actes de justice que sont : les certificats de nationalité et les bulletins de casier numéro 3. Ce qui est au-delà du scandale. Parce qu’il y a une loi, article 295 alinéa 1er sur les actes de justice, alinéa 2 sur les actes d’état civil. On leur exige de payer les timbres alors que c’est gratuit. La vraie fraude a commencé. Je vous le dis, j’en suis profondément écœuré. C’est bien d’encourager les gens d’aller aux élections. Tout le monde peut le constater, il y a un réel entrain mais, lorsqu’ on commence à décourager les gens sur les choses comme celle-là. Alors, je profite de votre micro pour dire à ceux qui nous écoutent, la gratuité donc on parle n’est pas une faveur, c’est une prescription locale », a declaré Cabral Libii