×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Cameroun-liberté de la presse : un autre journaliste embastillé

journaliste

Après le feuilleton samuel wazizi, voici venu celui de Kingsley Fumunyuy Njoka, cet autre journaliste d’expression anglaise qui est porté disparu depuis le 15 mai 2020 dans les coups de 6 heures du matin et qui a été retrouvé le 8 juin dernier au service central des recherches judiciaires du SED (secrétariat de la défense).

Selon l’organisation internationale Mandela Center International, ONG(organisation non gouvernementale à Statut Consultatif Spécial auprès des Nations Unies qui révèle la découverte, «Kingsley a été kidnappé dans son domicile à Bonabéri, dans l’arrondissement de Douala IV, le 15 mai 2020 à 5h56mn par quatre (04) agents de sécurité incognito dont une dame à l’insu de sa famille et surtout de sa femme allongée gravement malade au lit; Que dans le feu de l’action, sa famille a eu à déposer une plainte contre inconnu dans les services de la gendarmerie locale pour enlèvement; Qu’après l’avoir enlevé à 6 heures du matin, des hommes lourdement armés en civil, qui ont été plus tard identifiés comme des fonctionnaires de la police camerounaise, sont revenus quelques minutes après et ont fouillé son domicile à fond et en forçant son épouse sérieusement malade à les assister au cours de cette fouille systématique »

L’ong ajoute par ailleurs : «les policiers ont emporté trois ordinateurs portables et une somme environ 50 000 FCFA (cinquante mille francs) appartenant au sieur Kingsley, sans que son épouse ne signe le moindre procès-verbal de saisie; Que l’homme de média a été transporté manu militari dans une voiture blanche avec la plaque d’immatriculation SN (Sûreté Nationale) à la Brigade des Recherches de Ndobo, à Bonabéri momentanément avant d’être transféré à la délégation régionale de la sûreté nationale, à Bonanjo-Douala».

L’organisation non gouvernementale condamne avec la dernière énergie ce bafouement des principes fondamentaux des droits humains et en appelle à sa libération immédiate