Paris et Washington se sont une fois de plus montrés très préoccupés de la crise socio-politique qui perdure en région anglophone du Cameroun depuis plus d'un an.
Dans un communiqué publié jeudi, le ministre français des Affaires étrangères a lancé un appel à l’arrêt des violences. Le diplomate français a invité à cet effet l’ensemble des acteurs à la retenue en soulignant que seul un dialogue inclusif permettra de répondre de manière pacifique et concertée aux préoccupations de toutes les parties surtout dans le respect de l’unité et de l’intégrité du pays.
Quelques heures plus tôt, les Etats Unis dans un autre communiqué avait condamné les violences et les meurtres de tout bord dans les régions anglophones du Cameroun.
Les Etats Unis exhortait le pouvoir de Yaoundé à respecter les droits des 47 sécessionnistes extradés au Cameroun par le Nigeria.
« Nous exhortons le Cameroun et le Nigeria à s’acquitter de leurs obligations en vertu du droit international de s’abstenir de renvoyer de force les demandeurs d’asile dans leur pays d’origine ».
Ces appels réitérés et tous azimuts interviennent dans un contexte marqué par une escalade généralisée des violences. .
Au total 27 éléments des forces de sécurité et de défense ont perdu la vie depuis le 1er octobre 2017, date choisie par les séparatistes anglophones pour la proclamation symbolique de l’indépendance de la république chimérique d’ « Ambazonie ».
