Après l’attaque perpétrée par des présumés séparatistes dans la journée du vendredi 13 avril à Ediki dans la région du Sud-Ouest, les villes francophones et principalement les villes de Mbanga et de Nkongsamba dans le département du Moungo ont accueilli ce week-end des déplacés qui pour la plus part, fuient les représailles des régions anglophones.
Une source officielle indique que, malgré la riposte des forces de défense camerounaise face à l’attaque sécessionniste, les populations vivent désormais dans la psychose et préfèrent trouver refuge dans les villes francophones.
Ces populations constituées majoritairement d'enfants, rallient ces villes pour certains à pied et pour d'autres par des trains et ont chaleureusement été accueilli par des populations locales qui leurs ont offert des denrées alimentaires et des kits sanitaires.
Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest regroupent les citoyens anglophones du Cameroun, soit 20% de la population.
Elles sont secouées depuis plus d'un an par une profonde crise socio-politique, qui s'est peu à peu muée en un conflit armé de basse intensité entre les séparatistes anglophones et les représentants du pouvoir central de Yaoundé.
