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Cameroun-Présidentielle 2018: Issa Tchiroma « le président Biya est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, il a réussi à travers des zones de turbulences »

Issa Tchiroma

Le président Paul Biya, 85 ans dont 36 au pouvoir, a annoncé vendredi sur Twitter sa candidature à un septième mandat consécutif à la tête du pays lors de l'élection prévue le 7 octobre.

« Je serai votre candidat à la prochaine élection présidentielle", a écrit le chef de l'Etat sur son compte Twitter, se disant « conscient des défis que nous devons ensemble relever pour un Cameroun encore plus uni, stable et prospère»

Parmi les soutiens qui placent l’homme du 06 novembre comme « candidat naturel » de la majorité, figure l’«opposant » Issa Tchiroma Bakary, non moins porte parole du gouvernement

Le président du Front du Salut national du Cameroun (FSNC) n’a pas caché son sentiment le vendredi 13 juillet au journal de 13h de la Radio national,

« Le Président Biya est ce dénominateur commun accepté par les musulmans et les chrétiens, par les camerounais du Nord et du Sud, de l’Est à l’Ouest. Il est également un gage et garant pour tous les investisseurs parce qu’il a réussi à travers des zones de turbulences… Je pense que pour toutes ces communautés de manière générale, le président Biya est l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Son œuvre reste encore aujourd’hui inachevée. C’est nécessaire que la nation lui renouvelle son bail pour qu’il continue à parfaire, ce qu’il a déjà fait énormément », a-t-il declaré

Le president Biya rejoint la dizaine de candidats déjà déclarés. Parmi ceux-ci, on peut citer les plus en vue tels que Joshua Osih du Social Democratic Front (SDF), Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), l’avocat Akéré Muna du Front populaire pour le développement (FPD), ou encore Cabral Libii du parti Univers

Cette élection présidentielle se déroulera dans un contexte sécuritaire tendu: les incursions du groupe jihadiste nigérian Boko Haram se poursuivent dans le nord du pays, et les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest restent le théâtre d'un conflit meurtrier entre l'armée et des séparatistes radicaux.