Le SDF redoute l'effet de contagion après les attaques criminelles de Bangourain
Pour le SDF, l'attaque de Bangourain est une « attaque de trop ». Le parti de Ni John Fru Ndi redoute l'effet de « contagion» et demande au gouvernement de stopper rapidement « la saignée »
« Il y a déjà eu des attaques à la brigade de Babadjou (Mbouda), Dschang dans la région de l’Ouest », rappelle le secrétaire général du SDF, Jean Tsomelou, indiquant que son parti est en train de faire le bilan, afin de porter une « assistance aux déplacés de cette autre attaque »
Le SDF annonce à cet effet une réunion de crise, à son siège régional de l’Ouest à Bafoussam le dimanche 30 décembre 2018 à 10 heures
Bangourain est une petite localité du département du Noun, région de l'Ouest, frontalière du nord-ouest. Elle a été attaquée le dimanche 23 décembre, par un groupe d’individus armés que l’on soupçonne être des combattants sécessionnistes de la république imaginaire de l’Ambazonie .
Les assaillants (une cinquantaine) avant de repartir avaient incendié plusieurs habitations et laissé deux morts derrière eux.
Le ministre de l’Administration Territoriale a effectué le déplacement a Bangourain hier 26 décembre, il était question pour Paul Atanga Nji d’apporter le soutien et le réconfort du président de la république à ces populations sinistrées et encore sous le choc des événements macabres dont ils ont vécu
