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Cameroun :« Mon choix est et sera toujours de soutenir les leaders qui protègent les ressources du sous-sol africain », Jean De Dieu Momo

Jean de Dieu MOMO, alias Fo’o Dzakeutonpoug ; leader du PADDEC (Patriotes Démocrates pour le Développement du Cameroun), par ailleurs fervent opposant d’hier du régime en place au Cameroun est connu par les Camerounais comme un homme politiquement instable ; et qui se trompe généralement dans ses choix. Et pour preuve, il y a seulement quelques années, celui qui s’appelle désormais Fo’o Dzakeutonpoug sur les réseaux sociaux était farouchement opposé au régime Biya qui dirige le Cameroun depuis 37 ans.

Pour des raisons dont il est le seul à maitriser, l’homme de l’Ouest a retourné sa veste pour s’aligner derrière lors de la présidentielle du 7 octobre dernier au RDPC ; par collectif de 20 partis politiques d’opposition qu’ils ont baptisés G20.

Très controversé par les Camerounais en raison de ses positions visiblement intéressées, l’avocat international a choisi de poursuivre dans l’élan de soutien ; cette fois-ci, sous un pseudonyme peu connu des internautes : Fo’o Dzakeutonpoug.

Dans son post sur sa nouvelle page Facebook, le compagnon de Route de Banda Kani, sous son nouveau nom de baptême, propose des solutions pour un panafricanisme fort. Il dénonce de ce fait, les comportements grégaires qui plombent la montée de ce courant de pensé.

Ci-dessous, l a publication de jean de Dieu Momo, président du PADDEC

La construction du panafricanisme est le plus grand enjeu pour l’Afrique en ce moment des convoitises obsessionnelles. C’est la souveraineté de toute l’Afrique qui se joue en Congo RDC avec son cortège de désinformation et de catastrophisme.

La lecture de la géopolitique internationale échappe encore à une grande partie de notre peuple complètement formate par les méfaits de la colonisation et leur suppôt que sont l’Église et l’éducation. Comment faire comprendre à ce peuple qui souffre que la plus grande cause-résine dans le pillage postcolonial de ses ressources du sous-sol avec la complicité de certains dirigeants africains acquît à la cause des prédateurs ? Mon choix est et sera toujours de soutenir les leaders qui protègent les ressources du sous-sol africain.

Les politiques de prédation interne à certains pays doivent aussi être combattues et les pilleurs internes qui colonisent leur pays ne sont pas différents des prédateurs impérialistes. Ma priorité est de combattre les pilleurs externes avec autant d’énergie que ceux internes qui rendent malheureux leur peuple. Nous sommes nombreux parmi les panafricains a avoir compris que la guerre totale contre le pillage de l’Afrique doit être menée avec toute notre énergie.

Et dans ce combat les médias de la désinformation sont parmi les armes pour tromper les peuples africains. Évitons de combattre ceux qui combattent pour une Afrique souveraine, indépendante et digne. Notre diplomatie doit s’accommoder des compromis nécessaires pour éviter un plus grand mal.

La diversification de nos relations avec les autres peuples du monde est l’expression de notre liberté et de notre dignité retrouvée et dont nous sommes jaloux. Fait le ciel que notre peuple est édifice sur les grands enjeux. S’il est urgent de sortir de l’errance vagabonde axiologique, il est tout aussi urgent de désapprendre pour réapprendre en tenant compte de notre spécificité