Jeudi 25 janvier, le porte-parole des Nations unies s’est senti touché de la tournure de la situation humanitaire au Cameroun, dans un climat de violence croissante dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest.
«Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires avertit que les besoins humanitaires au Cameroun ont considérablement augmenté et continueront probablement d'augmenter, huit régions sur les dix touchées par la violence, en particulier dans le nord-ouest et le sud-ouest», a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général des Nations unies.
En outre, Il a déclaré que 4,3 millions de personnes avaient besoin d'une assistance vitale, soit une augmentation de 31% par rapport à 2018.
Un plan d’aide humanitaire commun pour 2019, visant à mobiliser 299 millions de dollars américains pour venir en aide à 2,3 millions de personnes, a été présenté jeudi à Genève, a déclaré Haq aux journalistes lors d'un point de presse régulier.
Rappelons que depuis 2017, des combattants séparatistes au Cameroun ont organisé des attaques dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest pour protester sur leur « marginalisation » par la majorité francophone. Des combats entre soldats et séparatistes sont récurrents dans plusieurs localités des régions.
Selon certaines sources, les séparatistes promettaient une grande riposte de son armée à partir du 1er février 2019. Ainsi, dans une note d’information qui a fait le tour de la toile, le président autoproclamé de l’état imaginaire d’ambazonie, invite tous les habitants des régions anglophones, de rester chez eux dès ce 1er février.
