L’Union Démocratique du Cameroun a condamné le recours à la violence sur des manifestants pacifiques le week-end dernier à Douala, qui a fait plusieurs blessés.
Une porte-parole du parti, Patricia Tomaino Ndam Njoya, a déclaré que c'était "un abus" pour les citoyens qui exercent leur droit de manifester pacifiquement et que personne ne méritait de telles atrocités pour avoir pris la parole.
Tout en condamnant les violences, le parti a également exprimé sa consternation face aux actes de vandalisme perpétrés par certains manifestants contre des biens de l'État aux ambassades de Berlin et de Paris.
L’UDC a pris position sur les événements du week-end dernier lors d’une cérémonie organisée mercredi à Yaoundé par le président du Parti pour présenter ses vœux du Nouvel An à la presse.
Rappelons que Samedi 26 janvier, plus de 100 partisans du Mouvement de la Renaissance camerounaise ont été arrêtés dans au moins quatre villes du pays au cours d'une manifestation pour dénoncer ce que le parti appelle «le holdup electoral» et l'incapacité du gouvernement à résoudre la crise dans le Nord et les Régions du nord-Ouest et Sud-Ouest du pays.
De nombreuses personnes ont ainsi été arrêtées y compris le président national du parti, Maurice Kamto. Par ailleurs, transféré à Yaoundé, il se trouve actuellement au groupement spécial des opérations (GSO)
