D’après certaines sources, il y’a fort à parier que l’on risque assister à des arrestations au sein de la grande muette après celle de l’ancien tout puissant ministre de la défense.
De l’inédit. On pourrait le dire sans risque de se tromper. Après le déclenchement de l’opération épervier en 2006, on pourrait s’attendre à une vague d’arrestation au sein de l’armée camerounaise. En effet, il s’avère que plusieurs hauts gradés de l’armée pourraient être inquiétés dans le cadre des détournements présumés des deniers publics qui ont déjà conduit Edgar Alain Mebe Ngo’o dans les geôles de Kondengui.
Ce qui fait dire cela est que le sieur Mebe Ngo’o a été écroué avec deux de ses co-accusés dont un lieutenant-colonel au nom de Joel Mboutou, ancien attaché de la défense auprès de l’ambassade du Maroc. Aussi d’autres officiers sont cités dans l’affaire Mag forces notamment le contre-amiral Pierre Njine Djonkam qui selon jeune Afrique est soupçonné d’avoir touché des pots de vins dans le cadre de cinq contrats que Mebe Ngo’o avait conclut entre 2006 et 2013 avec une entreprise espagnole au nom de DEFEX pour la rondelette somme de 99,4 millions d’euros soit 65 milliards de nos francs CFA. Le moins que l’on puisse dire c’est que cette affaire est loin d’avoir connu son épilogue
