En effet, grâce au « Crowfunding » qui est un système de levée de fonds sur internet, la jeune start up a déjà levée près de 100 millions de francs auprès d’investisseurs étrangers.
la start up a enregistré 174 000 USD de souscriptions venant des investisseurs privés. Certains ont même déjà concrétisé leurs intentions d’après Olivier Madiba, fondateur et CEO de Kiro’o. Et le co-fondateur Jean-Yves Bassangna qui estime qu’au-delà de l’argent, Kiro’o ne retiendra que des investisseurs compatibles à notre vision.
"Nous assurons d’ailleurs une Due Diligence rigoureuse sur les sources de revenus des investisseurs". La jeune entreprise précise qu’elle utilise son fameux process «d’Equity Crowfunding Rebuntu» qui permet à des investisseurs d’acheter des parts à partir de 500 USD (environ 275 000 FCFA). Chaque nouvel actionnaire a un droit de vote et peut participer à la gestion de l’entreprise via un intranet dédié.
L’opération est encore en cours et le studio souhaite boucler la levée de fonds en juin 2019. Au-delà de son Equity crowdfunding, le studio Kiro’o Games indique qu’il utilise en parallèle des voies plus classiques. La start-up se félicite de ce que, Rebecca Enonchong, une des pointures de la tech en Afrique francophone, est l’une des «Lead investor » de ce round à travers son syndicat de business Angels le « Cameroon Angels Networks ».
Kiro’o Games a forcé l’admiration de la Banque des Etats de l’Afrique centrale dans un de ses rapports en 2018 sur le Crowfundig dans la zone Cemac. Et pour cause, l'entreprise a réussi à financer le plus grand projet de l’industrie vidéoludique d'Afrique francophone, à hauteur de 129,87 millions FCFA (198 000 euros) par financement participatif. Et ceci, sans disposer au préalable de garanties immobilières, d’expérience avérée ou même d’une clientèle clairement identifiée.