L'homme politique s'offusque du comportement des autorités administratives au Cameroun, qu'il qualifie de roublard.
"Je connais l’éducation qui est la vôtre, qui est un peu la mienne. Nous n’irons pas parler de menteur, ce sont des termes qu’ils utilisent. Mais oui, il est possible qu’il y ait des écarts entre la vérité et leurs déclarations. Dans certains milieux mal alphabétisés ça s’appelle mensonge. C’est vrai. Ils sont passé maître dans le désir de tromper le peuple, ou de le distraire. Si je viens vous dire aujourd’hui que l’année dernière nous avons fait deux barrages à Memve, un autre à Mekim et un autre à Lagdo, je vous laisse dans le besoin d’analyser cela pendant deux semaines. Par ce comportement, je vous distraire qu’à Biyem Assi par exemple, il n’y a pas de lumière depuis. C’est la même chose avec les jeux, ou si vous voulez, avec le sport. Il y a un moment où le peuple se rend à l’évidence qu’il est victime de mensonge, et ce mensonge devient inéluctablement un facteur de soulèvement. Ce que je ne souhaite pas à mon gouvernement".
avec Agora-Mag
