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Cameroun : Paul Biya bloque Kah Walla sur ses comptes Facebook et Twitter

Kah Walla

Le message de pardon du Président de la République hier sur Facebook et Twitter a provoqué les critiques acerbes des internautes.

Le charme des réseaux sociaux a finalement contaminé Paul Bya. Il ne se passe plus une seule journée sans qu’il ne s’adresse à ses compatriotes sur Facebook et Twitter. Le message du locataire du palais d’Etoudi d’hier était centré sur le « pardon ». Un message qui n’a pas forcément ravi les camerounais dont le pays est secoué par de graves crises sociopolitiques.

La publication du chef de l’Etat n’a pas manqué des critiques acerbes et n’a pas eu le succès (peut-être) escompté. Il oubliait d’ailleurs qu’il s’attirait une fois de plus les foudres des camerounais.D'autres abonnés des réseaux sociaux ont même préféré tourner en dérision cette initiative de l’homme du renouveau.

Chose curieuse : Certains ont rapidement remarqué qu'ils ne pouvaient plus avoir accès aux comptes Twitter et Facebook du Président. Pour quelles raisons ? Vraisemblablement pour leurs commentaires très amers qui n’ont pas eu l’assentiment des community managers de Paul Biya.

Kah Walla, leader du mouvement Stand Up For Cameroon, et dont la liberté de parole est connue, a annoncé qu'elle a été bloquée sur les comptes présidentiels.

"Si le Président Paul Biya demande pardon aux Camerounais, je voudrais dire que le pardon commence par des excuses concrètes. L'une des façons de traduire ces mots en actions concrètes est la suivante : Libérer tous ceux qui ont été arrêtés dans le cadre de la crise du Sud-Cameroun, retirer les troupes qui sont occupées à terroriser des citoyens innocents dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, demander un cessez-le-feu unilatéral et le renvoi des militaires dans leurs casernes, appeler au dialogue inclusif, réviser la Constitution et rétablir le fédéralisme de 10 Etats autonomes au Cameroun, revoir le Code électoral et peut-être appeler à de nouvelles élections dans les 8 prochains mois", a commenté pour sa part le Prince Ekosso, président du parti USDP.