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Un ouvrier décède sur le chantier de réhabilitation du bâtiment abritant l´inspection pédagogique du Minsep

Suite au décès brutal sur le champ d’un employé mardi dernier en après-midi, le chantier a été immédiatement scellé pour des besoins d’enquêtes. Les travaux de finitions engagées sont désormais à l´arrêt, sur le chantier de l´immeuble de réhabilitation du bâtiment abritant, l´inspection pédagogique du Ministère des sports et de l´éducation physique (Minsep) face Central Hôtel à Yaoundé.

Le père de famille, père de deux enfants, qui a quitté son domicile, sis du côté de Nkoabang, ne retournera plus auprès des siens. Une journée tragique pour ce père de deux enfants, qui s´achève plutôt dans la glace de la morgue de l´hôpital central.  Les traces de sang sur le mur sis au 2e niveau de l´immeuble en construction témoignent de la violence de la lame. Pour les collègues et témoins rencontrés sur les lieux, les images étaient horribles, insupportables qui coupent le souffle, et interdites pour les âmes sensibles. Il n´arrivera jamais à l´hôpital, parce que complètement vidé de son sang. Difficile de savoir exactement ce qui s´est passé, à la suite d´un blocage, la meule électrique qu´il utilisait, pour démonter l´échafaudage, va accidentellement l´atteindre au niveau de ses parties intimes. Selon les informations, la lame va ouvrir le ventre contre toute attente. Le pire va se produire en une fraction de seconde, avant l´arrivée d´un éventuel secours. « Il est mort sur le coup, vidé de tout son sang », lâche un collègue complètement abattu, qui n´en revient pas au regard de la quantité de sang observée sur le sol.

La phase enquête a démarré sur le champ, question d´élucider les causes réelles de cet accident mortel. C´est la consternation et la désolation qui se lient sur les visages des collègues, qui ont vidé les lieux. Par groupe, ils faisaient des commentaires, se souvenant du début de la matinée, au cours de laquelle, ils avaient pris le petit déjeuner en face avec le défunt, avant d’entamer les travaux de la journée sur le chantier. Déjà ceux-ci s´interrogent sur la question de la sécurité, qui a été évoquée par les enquêteurs. « J´ai suivi comment ils évoquaient la question de sécurité, si celle-ci existait, surtout qu´ils n´ont pas aperçu de filets sur le chantier. Également la question d´assurance. La procédure sera longue avant la réouverture du chantier. C´est dire que la livraison de ce chantier sera repoussée », indique l’un des manœuvres.

 

Le Jour