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Valère Bessala au sujet de la célébration de l’anniversaire de Paul Biya : « On ne peut pas célébrer la vie d'un chef alors que le peuple souffre »

Selon le guide du Parti Jouvence, tous les anniversaires des chefs ne devraient pas être célébrés. "Parce qu'il y a des longévités qui font plus de mal que de bien", dénonce l'analyste et homme politique.

Au Cameroun, les membres du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) ont généreusement célébré le 13 février 2024, le 91e anniversaire de Paul Biya, l'actuel président de la République du Cameroun au pouvoir depuis 42 ans. Selon l'analyste politique Valère Bessala, célébrer un anniversaire dans un environnement de pauvreté est un crime pour un pays.

"Quel anniversaire pour quel leader...? Il y a des longévités qui font plus de mal que de bien ! 13 février 1933 - 13 février 2024 = 91 ans ! Octobre 1962 - octobre 2024 = 62 ans ! 06 nov. 1982 - 06 nov. 2024 = 42 ans ! Le destin n'est qu'un chemin... tout ce qu'on y rencontre... on choisit de le devenir... ou de s'en approprier !", analyse le guide du Parti Jouvence.

Célébrer un chef qui reste longtemps au pouvoir n'a de sens que si sa longue tenure est heureuse pour le peuple. Selon Valère Bessala, c'est là la dialectique du sujet et de l'objet du Destin. "Quel anniversaire pour quel leader ? On ne peut pas célébrer la vie d'un chef alors que le peuple souffre ! La longévité d'un chef ne peut jamais être une réussite quand elle devient un fardeau pour le peuple. Célébrer un chef qui reste longtemps au pouvoir n'a de sens que si sa longue tenure est heureuse pour le peuple", ajoute l'ancien administrateur civil.

"Tous les anniversaires des chefs ne devraient donc pas être célébrés ! Parce qu'il y a des longévités qui font plus de mal que de bien. Jusqu'à ce que la fin justifie les moyens, aucun peuple endurant une souffrance continue ne peut, sans hypocrisie, applaudir et sourire à la vue d'un chef satisfait et content de vivre longtemps", conclut Valère Bessala.