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Zone Cemac-crises des dévises : plus que jamais un lointain souvenir ?

Et pour cause, une information fait état d’un volume considérable des devises rétrocédées à la Beac par les banques doublera pour se situer à 1 376 milliards de FCFA.

« Où sont passées les devises ? » À cette question posée au gouverneur de la Beac le 4 juillet 2019 dans la capitale économique camerounaise, au cours d’une conférence de presse sur la pénurie des devises dans la zone Cemac, Abbas Mahamat Tolli a eu cette réponse : « les devises se trouvent à la Banque centrale. Ces devises peuvent à tout moment être mises à la disposition de ceux qui les sollicitent, dans le strict respect de la nouvelle règlementation des changes ». En plus de cette assurance sur la disponibilité des devises, la Banque centrale des six États de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) révèle que les volumes de devises rétrocédées par les banques commerciales ont explosé, grâce à l’application de la nouvelle réglementation des opérations de change, entrée en vigueur en mars 2019.

« À fin mai 2019, les rétrocessions de devises ont atteint 1 376,1 milliards de FCFA pour les cinq premiers mois de l’année, contre 605,2 milliards de FCFA sur la même période l’année précédente, en hausse de 127 % », indique la Beac dans un document officiel. Ces volumes de devises rétrocédées à la Beac ne représentent que 70 % des devises encaissées par les banques commerciales à l’occasion des opérations d’exportations effectuées par les opérateurs économiques.

Car, selon la nouvelle règlementation des changes, les banques sont obligées de rétrocéder non plus 100 % des devises encaissées (comme prescrit par l’ancien règlement des changes qui date de l’an 2000), mais seulement 70 %. Les 30 % restants, apprend-on, sont conservés par les banques commerciales pour leur permettre « de disposer d’un volant de liquidités pour l’exécution des opérations courantes ».