×

Veuillez désactiver le bloqueur de publicité SVP!

Vous n'aimez pas la publicité dans les pages, nous le comprenons bien! Par contre, un site d'information sans pubicité ne pourra pas survivre sans revenu publicitaire.

Cameroun : Jean Michel Nintcheu revient sur son interpellation « Ils ont fait le tour de ville avec moi et ils m’ont laissé chez moi»

Jean Michel Nintcheu

Malgré un déploiement impressionnant des forces de sécurité, les députés SDF Jean Michel Nintcheu et Joshua Osih, ont tenu leur manifestation contre le retrait de la CAN 2019 au Cameroun.

Les policiers et gendarmes ont effectué un déploiement spécial le jeudi 23 janvier 2019, dans les principaux carrefours et lieux de grande affluence des arrondissements de Douala 1er, Douala 3è et Douala 5è.

Le quotidien Le Jour paru ce 24 janvier 2019 raconte: «Armes au point, la poitrine bombée par les pare-balles, les anti-émeutes à bord d’un pick-up du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) sont partis à Bonanjo. Ils ont effectué une brève escale dissuasive au rond-point Dakar que beaucoup considéraient alors comme l’épicentre de la manifestation, au regard de certains évènements». Outre les éléments du GMI, il y avait d’autres policiers, plusieurs pick-up de la gendarmerie nationale et la police militaire. Ces forces de sécurité ont reçu instructions des sous-préfets des arrondissements de Douala 1er, Douala 3è et Douala 5è, d’empêcher la tenue de la «marche pacifique» contre le retrait de la CAN 2019 au Cameroun, initiée par Jean Michel Nintcheu, Député du Social Democratic Front (SDF) du Wouri.

Déchouant policiers et gendarmes, c’est plutôt du côté de la douche municipale à Akwa, que le président régional du SDF pour le Littoral, a organisé sa manifestation. Il était en compagnie d’un autre député SDF du Wouri, Joshua Osih, par ailleurs 2è vice-président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) et candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre 2018.

A peine l’honorable Nintcheu avait-il commencé à parler, que les policiers l’ont interpellé. Joshua Osih de son côté, a réussi à prendre la fuite.

Joint au téléphone plus tard par Le Jour, Jean Michel Nintcheu a raconté son calvaire: «Ils ont fait le tour de la ville avec moi et m’ont conduit chez moi. Ils ont mis près de cent policiers et gendarmes dans toute la maison. Ils empêchent les voisins de sortir. Donc j’ai des gens à la maison qui sont prisonniers contre leur gré et qui ne peuvent pas sortir», a indiqué le président régional du parti de John Fru Ndi pour le Littoral.

 

Cameroun-Info.Net