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Intimidation et répression : le régime de Paul Biya s'en prend à Junior Ngombé pour son engagement

Junior Ngombé est actuellement détenu au secrétariat d'État à la défense (SED) à Yaoundé.

L’arrestation de ce jeune activiste de 20 ans fait suite à la diffusion d’une vidéo dans laquelle il critiquait ouvertement les autorités.

Dans sa vidéo devenue virale, Junior Ngombé s’adressait directement au gouvernement, plaidant pour une écoute des voix dissidentes et un engagement en faveur d'une meilleure gouvernance au Cameroun. Le jeune activiste réagissait également à l’interpellation d’un autre activiste camerounais, Ramon Cotta, arrêté au Gabon et extradé vers Yaoundé.

La mise aux arrêts de junior Ngombe a provoqué une vague d’indignation. Richard Bona, le célèbre bassiste d’origine camerounaise, a exprimé son courroux sur les réseaux sociaux. « J'aimerais savoir le motif de l'interpellation de ce jeune », a-t-il déclaré, avant de s’interroger : « Même les jeunes vous font déjà peur ? »

L’arrestation de Junior Ngombé a également été dénoncée par plusieurs figures politiques, dont Maurice Kamto, président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Dans un communiqué publié le vendredi 26 juillet, Kamto a appelé le président Paul Biya à ordonner la libération immédiate du jeune activiste. « Il y a urgence à arrêter cette dérive rampante », a ajouté l’ooposant.

Connu sous le nom de "Junior G32" sur les réseaux sociaux, Ngombé avait auparavant mobilisé les jeunes Camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales en vue des élections présidentielles de 2025, mettant en garde contre les fraudes électorales que le parti au pouvoir, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), pourrait orchestrer.

L’opposition et les défenseurs des droits de l’homme voient dans cette arrestation une nouvelle tentative d’étouffer la contestation et de faire taire les voix critiques dans le pays.