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Cameroun: « je savais où j'allais...J'avais en ma possession une quarantaine de millions de Fcfa »

Sismondi Barlev Bidjocka, se félicite du parcours fait jusqu’ici, trois années après la création de RIS FM, une radio émettant à Yaoundé, la capitale politique.

À l'occasion du 3è anniversaire de cette radio dont il est le promoteur, Sismondi Barlev Bidjocka a fait quelques révélations, expliquant comment il a quitté radio Siantou, où il a passé 17années de sa vie, pour se lancer avec d'autres jeunes camerounais dans une aventure, celle de créer une chaîne de radiodiffusion dans un environnement concurrentiel.

3 ans plus tard, le journaliste d'investigations peut se dire: " ça n’a pas été facile, mais j'ai  réussi". Il raconte lui-même son histoire

17 août 2017 - 17 Août 2020, trois ans déjà qu'un groupe de jeunes ont crées une entreprise gérée par les jeunes, administrée par des jeunes dans un domaine aussi sensible que les médias.

Il fallait être fou pour un jeune comme moi d'investir tout ce qu'il avait dans un projet aussi risqué. mais je ne savais faire que ça! j'avais la passion de ça, et je voulais y parvenir.

Au moment où je quitte le média qui m'a employé pendant dix sept ans, je savais où j'allais. J'avais en ma possession une quarantaine de millions, exactement 48 millions six cent mille FCFA, provenant de mes épargnent, mes marchés, mon travail comme correspondant de plusieurs médias étrangers et surtout un prêt bancaire que j'ai déjà presque tout remboursé, il reste à peine huit millions.

J'étais prêt. j'avais dans la tête les phrases du chef de l'état Paul Biya qui disait, OSEZ, OSEZ, l'environnement s'y prête. en effet, l'environnement quoique dur, est un environnement vivable pour tout jeune qui a vraiment la volonté. mon projet avais déjà été pensé depuis 14 mois.

C'est ainsi que le 17 Aout 2017, j'appuyais sur le bouton power, libérant les 1.500w de l'émetteur TYREX-RAPTOR , pour lancer l'aventure.

Notre signal rejoignait la trentaine d'autres FM émettant déjà, et donc un environnement hyper concurrentiel où seuls les meilleurs doivent survivent, Nous avons survécu. déjà trois ans, C'est pas rien! les premières années étaient difficiles, nous étions seuls, vraiment seuls. Nous n'avons jamais reçu de subvention du MINCOM, il fallait tenir. la situation s'est amélioré petit à petit . bien que pas encore stabilisé, je voudrais ici, remercier tout ceux qui de prêt ou de loin nous soutiennent.

Je parle ici des trois millions d'auditeurs qui nous écoutent à Yaoundé, Bafia, Balmayo, Ntui, et autres. Mais surtout, Mon oncle paternel Joseph qui au delà du soutien matériel m'a appris à calmer le jeux et travailler comme lui sans relâche. Aussi mon oncle maternel Louis, qui est toujours là quand j'ai besoin de lui. La loyauté pour lui est cardinal. Merci chers oncles.

Merci à tous. merci à mes collaborateurs,

- Tachou Innocent, Rédacteur en chef et directeur de l'information

- Marthe Atangana

- Liza Delores Kotchap

- Laurence Likeng

- Hervé Ndoumbé.

- Richard NSoumb

- Eric Wouwe (LAMA LAPLATINE)

- Landry Embolo

- Landry Alima

- Yvette Obelé

- Emérence Ntsama

- Le professeur Pascal Messanga Nyamding

- Et surtout celle qui m'accompagne dans cette aventure à toutes les étapes, mon épouse carole.

Tous des jeunes talentueux venus de tous les coins du Cameroun chacun avec sa singularité, sélectionnés sur la base du mérite de chacun. Personne ne nous dicte la conduite à tenir, nous sommes une vrai média indépendant. J'écris ce que je veux, et tant que je sais que je suis dans mon bon droit je n'ai rien à craindre, ni personne, vous gérez mal, je dénonce; vous détournez, je dénonce; vous cachez, j'enquête et je dévoile; vous complexifiez, j'analyse et j'apporte la lumière. vous gouvernez bien, je rends compte, j'applaudis. telle est notre ligne éditoriale, nous n'avons pas d'amis, ou homme de l'ombre que nous devons consulter pour tel ou tel autre sujet. nous n'avons pas non plus d'ennemis, c'est mieux ainsi.

Pour la petite histoire, j'ai quitté le média qui m'employais depuis 17 ans au lendemain d'une chronique portant sur une entreprise de transfert d'argent dont j'avais critiqué l'arrogance des caissière à l'époque. Dans une rage farouche, le promoteur avait lui-même dicté les termes de ma demande d'explication sur ''cet ami, ce frère, ce partenaire"" que j'avais critiqué. c'était la goutte de trop. je me sentais de plus en plus à l'étroit, et il était temps de partir vers d'autres challenges. Nul ne sais de quoi demain sera fait, mais restons positif, et croyons au pouvoir du travail bien fait. Je compte sur le soutien de tous pour avancer, la route est encore longue est difficile. je vous remercie.